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Toi qui entre ici, abandonne tout espoir
 
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First class - Steven & Bucky

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Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Mar 20 Jan - 16:17

First Class




Steve & Bucky


Ca y est. Depuis des jours, des semaines, je lui fais découvrir ce que c’est. Les baisers, les caresses, les vêtements qui s’ôtent et les soupirs qui s’échappent. C’est sûrement idiot à dire, mais dans un sens,je suis…content que…ça soit moi. Que ce soit moi qui lui fasse découvrir ça, que ce soit moi qui recueille ses premiers soupirs et ses premiers gémissements. Moi et aucun autre. Moi qui vais le guider dans ce nouvel univers dont il ignore tout, et moi aussi, dans un certain sens.

Je frémis en sentant ses mains sur ma peau, glisser dans le creux de mes reins, et me découvrir totalement. Comme je fais avec lui. Sa peau est fraîche contre la mienne, et j'ai l'impression que je brûle en comparaison. Je brûle pour lui, brûle de faire ça avec lui. Qu'il soit à moi. Et maintenant on est nus. Totalement. La première fois que je suis nu avec un autre homme. Mais c'est Steve et tout est différent. Il est ma princesse, mon frère, la personne que j'aime. Et je le veux. Lui. Maintenant.

Alors que je suis tout contre lui, que mes hanches se collent contre celles de Steve, je lui demande s’il est vraiment sûr de vouloir qu’on…le fasse. Parce qu’on est au bord du point de non-retour. Et là, alors que je suis sur lui, mon visage près du sien, je l’entends. Je l’entends me dire qu’il m’aime. Mon cœur rate un battement alors qu’un sourire stupide, et en même temps ému, s’étale sur mon visage. Je le savais, je le sentais, mais l’entendre… Trois mots et…et je me suis jamais senti aussi euphorique que là. Même si ça me file encore plus la trouille pour ce qui va suivre. Encore plus de choses à perdre.

Et je deviens fou quand il continue ses caresses, effleurant mon dos et m’embrassant dans le cou. Je peux plus me retenir et j’entre très doucement en lui. J’ose à peine bouger, suspendu à ses lèvres, guettant le moindre signe de douleur alors qu’il se cambre et serre mes doigts entre les siens. Et il gémit. Immédiatement je m’arrête, inquiet, prêt à tout abandonner.

Steve tu…ça…va ?

Mon cœur bat comme un fou alors que je le regarde, attendant sa réaction, qu’il me dise d’arrêter ou de continuer, le souffle court. Il me regarde, et gémit encore. Pendant une seconde je suis perdu, sans savoir ce que je dois faire, et c’est alors que je sens ses doigts s’agripper aux miens encore plus fort, et sa main me griffer doucement la nuque. Des courants électriques me parcourent tout le dos alors que je me cambre sous sa caresse, étouffant un soupir, avant de prendre ses lèvres quand il me presse contre lui. Je souris légèrement, rassuré, et pendant de longs instants je ne fais que l’embrasser, m’occupant de sa bouche, avant de reprendre ma progression très doucement.

Oh mon dieu. C’est…c’est tellement intense. Plus qu’avec aucune autre fille. Ca m’en coupe presque le souffle, alors que je l’embrasse dans le cou, totalement en lui. Ca y est. Ca y est on l’a fait. Entre deux respirations j’arrive tout juste à murmurer.

Maintenant tu es à moi Steve…pour toujours…

Et je viens mordiller ses lèvres avant d’entamer de très lents et longs va-et-vient, écoutant son souffle, faisant attention à ne pas l’écraser, et ma main libre reprend l’exploration de son corps, s’égarant dans ses cheveux, sa hanche, sa cuisse remontée contre moi. Je fais tellement attention à mes mouvements que mes épaules en tremblent. Petit à petit je me détends, au fur et à mesure que le plaisir se fait plus intense et que je vois que Steve…est toujours en vie. Mieux encore, qu’il a l’air d’apprécier, aux légers gémissements qui s’échappent de ses lèvres entre deux baisers.

Le moment est juste parfait. Des notes de jazz flottent d’un appartement tout près, et la douce brise d’été fait voleter les rideaux et me caresse le dos, en même temps que les ressorts de nos vieux sommiers commencent à gémir eux aussi. J’aimerais que jamais ça ne s’arrête, que rien ne vienne ruiner ce moment. Parce que j’ai jamais connu ça avec personne. Et que c’est avec lui que je le découvre.

luckyred.
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Andréas
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Andréas
Mer 21 Jan - 19:51


❝First Class❞
Bucky & Steven
Il nous avait fallu des semaines pour en arriver là. Des semaines où Buck m'avait montré à quel point il était agréable de sentir les mains de l'autre courir sur sa peau frissonnante. Ou encore de sentir son souffle tout contre vos lèvres alors qu'il vient vous embrasser… Petit à petit il m'avait montré, ce que c'était de vraiment être… avec quelqu'un. D'aller plus loin que quelques baisers volés et une ou deux caresses dans le creux du cou… Alors certes tout c'était fait par étapes… D'abord des mains qui se glissent sous le tissu de ma chemises… Puis quelques baisers qui se perdent sur mon torse… Buck allait à mon rythme. Il me suffisait de poser ma main sur son poignet et il s'arrêtait. Seulement au fur et à mesure de nos caresses, j'avais finis par en vouloir plus… Je voulais qu'il aille plus loin, que ses baisers se fassent plus audacieux, que ses mains se fassent plus hardies… Simplement parce que j'avais envie de lui. Et c'est ainsi que ce soir… Nous en sommes là.

Ses doigts se mêlent aux miens, tandis que sous la douce caresse d'une brise d'été, nos deux peaux frissonnent l'une contre l'autre. Un gémissement m'échappe alors que je le sens entrer en moi, mon dos se cambrant sous l'effet de ce plaisir légèrement douloureux. Des frissons courent sur mon échine tandis que lui s'immobilise, me demandant si je vais bien. Je le rassure, serrant un peu plus ses doigts, venant au passage griffer sa nuque. Oui je vais bien. Et non je ne veux pas que tu arrêtes. Je murmure à peine, me cambrant un peu plus pour lui tandis que lentement il vient m'embrasser à nouveau. Je suis rassuré de le sentir tout contre moi, de ne pas le voir s'éloigner, de le voir continuer. Je lui rends chaque baiser, gardant précieusement sa main dans la mienne alors que l'autre se pose sur sa joue avant de glisser dans une tendre caresse sur son cou, puis son épaule pour finir sur son torse. Je peux sentir les battements de son coeur, rapides et réguliers, sous ma paume, savourant la chaleur que sa peau dégage. Pendant de longues minutes, nous ne faisons que nous embrasser, cherchant simplement les lèvres de l'autre, appréciant simplement de sentir son corps contre le mien. Et finalement, avec une infinie douceur, il reprend sa progression.

Et dieu que c'est plaisant. Je semble presque redécouvrir mon corps face aux frissons que cela me procure. Tout mon être semble parcouru de longs frissons presque électriques qui viennent tous se perdre dans le creux de mes reins. J'en viens à apprécier chaque soupirs qui effleurent ma peau, chaque caresses qui glissent sur mon corps. Un baiser se loge au creux de mon cou, alors que je le sens tout en moi. Un long soupir m'échappe tandis que je lui offre un peu plus ma gorge. Je rouvre les yeux à son doux murmure. Rien qu'à lui. Un sourire m'échappe à cette simple déclaration.

"À jamais… Je serais toujours à toi… "

Il mordille doucement mes lèvres avant de lentement entamer un mouvement de va-et-vient. Son premier coup de reins m'arrache un soupir tandis que je referme un peu plus mes doigts autour des siens. Le rythme est lent, doux et l'air de rien je m'abandonne à lui, autant face à ses caresses que face à ses doux mouvements de bassins. Je gémis doucement au fur et à mesure que tout semble s'intensifier… Le sommier grince doucement sous notre étreinte qui se fait plus passionnée, mes gémissements se mêlant avec sa respiration entre deux baisers échangés. J'aimerais que cette nuit ne se termine jamais… J'aimerais pouvoir rester dans ses bras, l'entendre soupirer à mon oreille et me répéter qu'il m'aime pour toujours. J'aimerais que jamais il ne cesse de laisser ses mains courir sur mon corps, se perdre dans mes cheveux ou sur ma cuisse. Sous ses mains je frissonne, frémis, gémis, m'offre complètement à lui. Je cambre le dos sous ce rythme délicieux qu'il impose, mes mains se perdant sur son corps. J'en viens à gémir son prénom tandis que je me sens lentement glisser vers une extase qui fait courir sur ma peau des courants électriques. Mon coeur s'affole de plus en plus alors que mon souffle lui me semble étrangement régulier… Comme si tout allait subitement bien. Comme si c'était normal, et pour moi cela l'est. D'être dans ses bras, d'échanger de nombreux baisers avec lui. Et même qu'il soit ma première fois… Je bascule la tête en arrière, les yeux clos. Je voulais que ce soit lui, et uniquement lui. Qu'il soit mon premier amour, mon premier baiser, ma première fois… Je lui appartiens, après tout… Corps et âme, et ce pour toujours.

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Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Jeu 22 Jan - 18:34

First Class




Steve & Bucky


Mon frère, mon amour. Steve. Il est là, contre moi, entre mes bras, et je suis en lui, pendu à ses lèvres, accroché à son souffle. Longtemps je l’embrasse, mes doigts serrant les siens, mes lèvres sur les siennes, avant d’entrer totalement en lui, rassuré par ses soupirs et ses caresses. Steve et moi. Steve et moi en train de faire l’amour. Steve en train de gémir alors que je me mets lentement à bouger contre lui. En lui.

Si on m’avait dit un jour, qu’il allait se passer ce qui est en train de se passer, je crois bien que je me serais marré. Ou que j’aurais collé une droite à celui qui aurait sorti ça. Sûrement même les deux. Et pourtant. Pourtant j’échangerai ma place pour rien au monde. Parce qu’aussi dingue que ça puisse paraître, je l’aime, et ce qui est en train de se passer, est sûrement un des moments les plus importants de ma vie. Et de celle de Steve. Le genre de moment qui fait qu’après, rien sera plus pareil. Et c’est pour ça que je le couve du regard, écoute son souffle, pour m’arrêter, s’il faut. S’il a mal. S’il veut plus.

Lentement, doucement, je continue mes va-et-vient. Et c’est bon. Un truc…que j’aurais pas imaginé. Différent de tout ce que j’ai connu. Tellement plus intense. Peut-être parce que c’est aussi le moment où y’a le plus à perdre. Tout perdre, parce qu’il est devenu…juste tout. Mon frère. Mon meilleur ami. La personne que j’aime et…maintenant, cette nuit…mon amant. Lui. Tout ça. Et j’ai peur qu’un mauvais geste vienne tout casser. Et que je me retrouve sans lui. Mon Steve. Mon Steve qui m’a juré d’être à moi, pour toujours.

Petit à petit j’accélère le rythme, en entendant ses soupirs s’élever d’abord timidement dans la nuit, comme ses gémissements, avant de se laisser aller. Et je suis content. Content de lui faire vivre ça, de lui apporter du plaisir, qu’il gémisse à cause de moi, grâce à moi. Pendant que moi aussi je tente de pas faire trop de bruit, et que c’est sacrément dur. L’entendre me rend fou, et je dois sans arrêt me retenir, me calmer, parce que je manque à chaque fois de me laisser emporter par les vagues de plaisir qui montent, en moi, à chaque coup de rein, entrecoupés de murmures et de baisers.

Je sens que je m’approche du point de non retour, parcouru par des courants électriques qui me coupent le souffle. C’est bon. Tellement bon. Et c’est avec lui. Lui et personne d’autre. Mes dents viennent mordiller le lobe de son oreille alors que je plaque sur le matelas, et que je fais grincer les ressorts. Encore. Encore. J’ai l’impression que j’en aurais jamais assez. Que, maintenant que j’y ai goûté, je pourrais plus m’en passer. Mes gémissements se font plus profonds alors que je suis à deux doigts de venir. Encore. J’en veux encore. J’en veux encore plus. Mes assauts se font plus intenses, alors que je pose mon front contre le sien. Ca vient.

Je me force à me ralentir une dernière fois, juste pour être sûr qu’il va bien, qu’il n’a pas mal, mais quand il me presse encore plus contre lui, et que ses jambes se resserrent contre mes hanches, je peux plus tenir plus longtemps. Un dernier assaut, une dernière poussée et la vague de plaisir me terrasse comme si je m’étais pris une droite. Et me laisse le souffle court, comme sonné. Pendant plusieurs secondes je reste immobile, reprenant simplement mon souffle, le front contre l’épaule de Steve, avant de relever lentement la tête. Mes cheveux trempés de sueur barrent mon regard, alors que je le plonge dans celui de mon amant. Mon amant…à chaque fois que j’y pense ça me fait tout drôle.De ma main libre je lui caresse le visage, penché au-dessus de lui, et lui murmure d’une voix inquiète.

Est-ce que ça…ça va ? Tu…ça t’a…plu ?

Je me pince les lèvres et attend sa réponse, le souffle court et le cœur tambourinant dans ma poitrine. Parce que de sa réponse va dépendre tellement de choses…Comme, entre autres, le fait qu'il peut me détruire en une seule syllabe.

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Andréas
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Andréas
Ven 23 Jan - 0:43


❝First Class❞
Bucky & Steven
Si j'avais su que suite à un simple baiser volé lors d'une bataille de peinture, on allait se retrouver, là tout les deux… Dans ce lit… À échanger baisers, caresses… Non je pense que je n'aurais même pas osé y songer. Et pourtant… Ce soir, je suis là, tout contre lui, gémissant contre sa peau tandis que chacun de ses coups de reins me fait me cambrer un peu plus. J'essaye bien de rester silencieux, mais bien vite, mes gémissements de plaisir se mêlent aux grincements du sommier. Rapidement, tout ceci n'a plus aucune importance. Tout ce qui compte c'est lui. Le fait de le sentir tout contre moi, en moi, à simplement gémir à mon oreille alors que ses mouvements de bassins se font plus saccadés. Comme si il hésitait par moment. Comme par peur de me faire mal. Comme si il se laissait emporter par nos ébats et que d'un coup, il se retenait… J'aimerais lui dire de continuer, de ne pas s'arrêter… Mais tout ce qui traverse mes lèvres ce sont des gémissements. Que pourrais-je lui dire ? Encore ? Non ce que je veux c'est que jamais il n'arrête. Qu'il continue. Encore et toujours. Je veux sentir ses lèvres contre les miennes, caresser du bout des doigts sa peau brûlante tandis qu'il est là, à me soupirer qu'il m'aime entre deux coups de reins.

Lentement mais sûrement, je me sens glisser vers une extase, un point de non-retour délicieux. Respirer devient difficile alors que je sens mon corps être parcouru d'immenses vagues de plaisir qui me frappent de plus en plus violemment. Je me sens basculer vers cette extase au rythme de ses coups de reins. Son front se pose contre le mien et tout contre ses lèvres je gémis un peu plus. Je me sens venir mais voilà que c'est à ce moment-là qu'il ralentit. De frustration je l'attire un peu plus contre moi, resserrant mes jambes autour de ses hanches. Je maltraite ses épaules, griffant presque sa peau au niveau des omoplates tandis qu'il reprend. Et tout ce qu'il faut, c'est un dernier assaut. Un dernier coups de reins et je bascule avec lui, emporté par cette puissante vague de plaisir qui me fait presque douloureusement cambrer le dos. Un long râle de plaisir m'échappe alors que mon coeur semble exploser dans ma cage thoracique. J'en oublie même de respirer. C'est à la fois…. Puissant, jouissif et… si éphémère. J'en perds mon souffle, et me retrouve tout contre lui, complètement épuisé. Je n'ose bouger, encore engourdit par notre étreinte. Les yeux clos, je bataille presque pour retrouver mon souffle, une main sur sa nuque, jouant avec les mèches humides dans sa nuque. Honnêtement je pourrais mourir… La seule chose que je regretterais c'est de ne plus pouvoir être à ses côtés. Et je ne veux pas que cela arrive. Tout ce que je veux c'est qu'il ne me lâche plus. Qu'il me garde à jamais dans ses bras. Ma respiration est lourde, longue… À m'entendre on pourrait penser que je viens de courir un marathon… Mais pour une fois… Ce n'est pas l'annonce d'une longue crise douloureuse, mais simplement le résultat d'une étreinte que je désirais. En fait… Je suis heureux. Heureux d'être là, dans ses bras, à sentir son souffle sur ma peau humide. Et alors que mon coeur se calme, j'en viens à me dire que je voudrais que ce moment ne se termine jamais. Que la nuit se finisse jamais. Que demain n'arrive jamais. Je voudrais simplement que le temps se suspende, juste pour nous deux et que nous puissions rester ainsi, tout les deux dans les bras de l'autre, à savourer ce contact.

Mais lentement il relève la tête, son regard venant croiser le mien. Ses mèches humides viennent doucement barrer ses yeux bleus tandis qu'il semble m'observer avec attention. J'ai un sourire en sentant sa main doucement caresser mon visage alors qu'il murmure doucement, me demandant si je vais bien… Si cela m'a plu. Si il savait. Je l'aime et… ça… Wow. J'ai presque du mal à trouver mes mots… Bien sûr que j'ai aimé ça. Je reste cependant une bonne minute sans rien dire, essayant simplement de retrouver mon souffle alors qu'un léger sourire flotte sur mes lèvres. Et finalement, j'arrive à lui répondre, à murmurer doucement à mon tour.

"Je vais bien ne t'en fais pas, Buck… C'était… Bien… Vraiment…"

Un autre sourire se dessine sur mes lèvres alors que je viens à mon tour caresser d'un geste tendre la joue de mon amant. C'est étrange, pas vrai ? De se dire que c'est ce qu'il est… Mon amant… Mon Bucky. Tout comme je suis lui appartiens… Pour toujours. Mais je sens qu'il s'inquiète… Qu'il a peur de m'avoir fait mal, ou alors que je regrette… Alors que ce n'est pas le cas. Du bout des doigts je viens écarter ses cheveux humides de devant ses yeux, murmurant doucement.

"J'aimerais que cette nuit ne se termine jamais… Juste pour ne plus avoir à quitter tes bras… Et rester… Avec toi."

Et alors que je lui murmure cela, je prends presque conscience que nous sommes toujours nus, l'un contre l'autre, toujours à nous toucher, à nous caresser… Et ça me semble si normal… D'être avec lui, ainsi. Mais au fond… C'est tout ce que je désirais.

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Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Ven 23 Jan - 22:40

First Class




Steve & Bucky




Il est là, contre moi, à me donner sa première fois. Et je veux tout faire pour qu’il apprécie. Je veille sur lui, et je suis rassuré quand je comprends que s’il gémit, c’est de plaisir, et pas de douleur. Alors je vais dans ce sens, vers ce qui semble lui faire éprouver du plaisir, le faire s’abandonner entre mes mains, sous mes coups de rein qui s’intensifient. A chaque fois j’ai peur d’aller trop loin, de lui faire mal, de le tuer. Mais non. Au contraire. Ses gémissements se font plus forts, il se cambre sous mes mains, et finalement, après de délicieuses minutes je viens. Et presque en même temps que lui, cueillant son cri dans un baiser. C’est moi. Moi qui aie provoqué ça. Moi qui l’aie fait crier. C’était…c’était génial. C’était…beau. Tellement loin de ce que j’ai toujours entendu sur deux types qui le faisaient ensemble. Rien de sale ou de violent. Je me serais tué plutôt que de lui imposer ça. Parce que je le vois pas comme ça. Je l’aime, et je veux juste le rendre heureux.

Je reste immobile quelques secondes, à reprendre mon souffle, et je vais doucement voir s’il va bien. Si ça lui a plu. Ma main lâche la sienne, et je caresse doucement son torse, avant de sourire comme un crétin quand il m’assure que tout va bien.

Et surtout, que ça lui a plu. Le dernier poids qui pesait sur mes épaules s’ôte, et je me sens léger, détendu. Heureux. A ma place. Comme si c’était normal. Naturel. Que ça aussi, ça faisait partie de notre routine.

Je sens ses doigts fins qui recoiffent mes cheveux trempés et il me regarde, avec ses yeux de chaton mouillé, murmurant d’une petite voix. Ma gorge se noue un peu en l’entendant. Ca me touche ce qu’il dit, plus qu’il ne l’imagine. Parce que je ressens la même chose. Je souris toujours alors que je lui vole un long baiser, le sentant doucement reprendre son souffle contre moi.

C’était... vraiment bien ouais. Mais tu sais…même si tu quittes mes bras chaque matin, t’y reviendras chaque soir. Ou quand on sera tranquilles chez nous. T’as même plutôt intérêt à le faire, sinon je viendrai te chercher par la peau de tes petites fesses.

Je me retire à regrets, avant de rouler sur le côté et d’attirer Steve contre moi. J’attrape les couvertures et je les remonte sur nous. Même s’il fait doux, il vaut mieux pas tenter le diable.

Viens…allez couvre toi sinon tu risques de choper la mort…

Je souris, le serrant contre moi, déposant des baisers dans ses cheveux encore trempés, ma main s’égarant sur sa peau plus fraîche que la mienne, malgré l’effort. Je suis bien. Tellement bien. Je sais que c’est pas facile, je sais que pour plein de trucs, on devra se cacher, mentir, supporter des remarques ou des commentaires mais…en même temps, j’ai…j’ai jamais été aussi heureux. Heureux avec quelqu’un. Et c’est mon frère. Comme quoi, c’était comme les lunettes qu’on cherche quand on les a sur le nez.

Je le regarde, et souris en le voyant s’endormir petit à petit. J’espère ne pas l’avoir trop lessivé, même s’il en avait autant envie que moi. Maintenant, c’est sûr, il va aussi falloir que…ça, s’adapte à…Steve. A ce qu’il peut supporter. Enfin, c’est plus le moment d’y penser. J’étouffe un baillement avant de me glisser un peu plus sous les couvertures, et je tarde pas à m’écrouler comme une masse. Souriant comme un con.


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Andréas
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Andréas
Sam 24 Jan - 13:24


❝First Class❞
Bucky & Steven
Je joue distraitement avec ses mèches de cheveux, simplement pour avoir un semblant d'excuse pour le toucher à nouveau. Simplement pour que du bout des doigts je puisse caresser sa peau. Juste parce que je n'ai pas envie de briser ce que nous avons là. Ce moment rien qu'à nous où le monde tourne sans nous. Où tout ce qui compte, c'est d'être avec l'autre, de sentir son coeur battre contre sa paume et de simplement sentir son souffle sur ses lèvres envieuses. Ma main glisse à nouveau sur sa joue tandis qu'il sourit à ma remarque, venant me prendre un long baiser auquel je réponds avec grand plaisir. A nouveau je passe mes bras autour de son cou, le gardant autant que possible contre moi. Je ne veux pas qu'il parte, je ne veux pas qu'il me lâche. Garde-moi tout contre toi, à jamais. Voilà ce que j'aimerais lui dire. Et heureusement il semble ne pas vouloir me lâcher. Mieux il insiste même sur le fait que je ferais mieux de toujours revenir vers lui… Quand nous serions tout les deux… Un rire m'échappe.

"Comme si j'allais ne pas vouloir revenir dans tes bras… Va falloir que tu trouves autre chose pour venir… "me chercher par la peau de mes petites fesses"."

J'ai un sourire à cette idée. Je reste encore quelques instants à simplement le regarder, à le toucher, avant que, à mon plus grand regret, il rompt mon étreinte, m'arrachant un soupir alors qu'il se retire. Et étrangement, je me sens presque seul à le sentir juste à côté de moi et non plus tout contre moi. Il m'attire contre lui, et c'est avec le plus grand plaisir que je me blottis contre Bucky. Un frisson m'échappe quand nos deux corps s'effleurent à nouveau. Ma peau semble si fraîche contre la sienne, malgré notre étreinte passionnée. Pensant sûrement que j'ai froid, il remonte la couverture sur nous. J'étouffe un bâillement tandis que je tire le tout jusqu'à mon nez, un sourire ensommeillé sur les lèvres.

"Oui… Ce serait… Dommage…"

Alors qu'il dépose des baisers dans mes cheveux encore humides, je lutte pour garder les yeux ouverts. Je suis si bien dans ses bras. Simplement heureux et bon sang, je souhaite vraiment que jamais il ne me laisse partir. Je voudrais que cela soit tout le temps ainsi. Juste lui et moi. Je sais que cela va être compliqué, de se cacher des autres… De faire en sorte que personne se rende compte de ce qu'il y a entre nous. Mais ça me semble si futile quand je compare ça à ce que nous avons tout les deux. Je suis heureux d'être avec lui alors si il faut simplement qu'on fasse attention… Qu'il en soit ainsi. Tant que je peux être au final dans ses bras. Le reste n'a aucune importance. Alors doucement, au creux de ses bras, je me laisse glisser dans l'inconscience, somnolant quelques instants dans ses bras avant de tout simplement m'endormir, me laissant bercer par le bruit de son coeur qui bat lentement.

*

Comme tout les matins je suis le premier à ouvrir les yeux. J'étouffe un soupir, toujours tout contre lui, constatant avec plaisir que je n'ai pas le coin des lèvres humides. Je gigote un peu avant de finalement attraper ma montre qui traîne sur la table de chevet. Je repousse les mèches devant mes yeux, déchiffrant l'heure. Bon, on est pas en retard, y'a largement le temps de se préparer tranquillement pour aller en cours. Je me retourne pour le regarder, un sourire se dessinant sur mes lèvres. Je me sens presque con… Heureux mais con. Il est là, avec moi, dans notre lit. Et il est… à moi. C'est… Mon frère, mon amant, mon amour, mon Buck. Du bout des doigts j'effleure doucement sa joue avant de me décider à me lever. J'attrape mon pyjama qui traîne au sol avec celui de Bucky, histoire de me rhabiller avant de me diriger vers la cuisine, m'étirant et baillant comme un chat durant tout le trajet. Je me frotter une dernière fois les yeux avant de commencer à préparer le petit-déjeuner. Le truc habituel. Sauf que pour une fois, plutôt que d'aller simplement le réveiller, je me dis que cela pourrait… lui faire plaisir que de le prendre au lit… Alors je pose tout sur un plateau que je soulève presque difficilement jusqu'au lit. Je le dépose sur la table de chevet avant de revenir me glisser dans le lit, déposant un léger baiser dans son cou. Et un autre. Juste pour le réveiller.

"Eh… Debout… Sinon on va finir par être en retard…"

Je dépose un baiser entre chaque mots, osant même glisser mes doigts dans ses cheveux. Il est si beau… Tellement beau. Et il m'aime. Je caresse doucement sa joue, le regardant surement comme une demoiselle enamourée… Mais ça m'importe peu. Parce que je l'aime.

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Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Sam 24 Jan - 22:22

First Class




Steve & Bucky




A le tenir là, contre moi, c’est comme s’il y avait toujours été. Comme si c’était la suite logique de tout ce qu’on a vécu. Amis, meilleurs amis, frères, amants. Dormir dans le même lit, s’embrasser, passer la nuit ensemble. Comme si toutes les autres avant lui…ça avait pas compté. Que j’me pose à peine la question. Normal. Evident. Evident de l’embrasser alors qu’il a ses bras fins autour de mon cou, et qu’il reprend doucement son souffle après notre première fois. Je ris doucement quand on se dit des âneries.

Oh je trouverai bien quelque chose. A propos du dessin. De la vaisselle…quoi que ce soit… mais si…ça t’a plu je…je compte  bien remettre ça avec toi. Enfin, si tu veux hein…

Je le serre contre moi après m’être retiré, et veille à ce qu’il ait bien chaud, sous les couvertures. J’aimerais pouvoir le garder toujours contre moi comme ça. Pour être sûr qu’il lui arrive rien. Qu’il se jette plus au devant du danger, ou dans des combats perdus d’avance. Juste à sa place, sa tête contre mon épaule, et sa main sur mon torse. Je le sens s’endormir petit à petit, et je peux pas m’empêcherer de sortir encore une autre ânerie.

Oui ça serait très con. Je vais pas pouvoir garder ton cadavre éternellement ici. A moins de te faire momifier. Ton sarcophage ferait une super table de salle à manger. Avec une plaque en verre dessus, très joli, très classe. Et ton corps momifié au-dessous.

Sauf qu’à force de dire trop de bêtises, j’ai fini par le faire tomber de sommeil. Je souris en le regardant quelques instants, avant de  déposer un dernier baiser dans ses cheveux.

Dors mon frère…je veille sur toi…

*_*_*

Je grogne quand je sens qu’on tente de me réveiller, et je me retourne sous ma couverture tellement chaude.

Nan maman jveux pas aller à l’école…

Mais je sursaute un peu quand…je reconnais la voix de Steve. C’est lui qui me parle. J’entrouvre un œil en sentant ses baisers se glisser dans mon cou, et je me rappelle alors de…notre nuit. De comment elle a commencé, et surtout, de comment elle a fini. Lui et moi. Lui qui m’a tout donné. Maintenant il est à moi, totalement. Je me rappelle de ses gémissements, de ses caresses, du plaisir qu’on a partagé. Lui, ce petit bout de mec qui me réveille en m’embrassant.

Un sourire stupide naît sur mes lèvres alors que je tends la main pour lui caresser maladroitement le visage de mes mains engourdies.

Salut toi… Ca va ? Bien dormi ?

Il a l’air d’aller bien, et d’avoir survécu. Mon cœur bat un peu plus vite quand je le vois me sourire. Petite peste adorable… Mon champ de vision s’élargit et je vois quelque chose sur la table de chevet. Je me redresse un peu et vois le plateau avec un petit déjeuner royal. Je grogne un peu pour me redresser, et je m’étire avant de m’asseoir sous la couverture, adossé à la tête de lit, un coussin dans le dos. J’attrape le plateau que je pose sur mes genoux et je fais un petit signe de la tête à Steve pour qu’il me rejoigne.

Eh, si j’ai droit à un petit déjeuner comme ça pour ce que je t’ai fait cette nuit, je t’assure que tu vas plus dormir beaucoup !

Je ris, et soupire de plaisir après avoir bu une gorgée de café chaud.

Plus sérieusement, c’est super chouette ! Mais t’étais pas obligé. Vraiment ! Bon allez mange quelque chose, tu peux pas aller en cours le ventre vide. Je te fais une tartine ?

J’avale mes œufs brouillés et étale de la confiture sur mon pain avant de jeter un œil vers lui. Il est tout près de moi, et j’ai encore du mal à réaliser tout ce qui s’est passé entre nous en l’espace d’une nuit. Mon frère. Mon amant. Mon amour. Entre deux bouchées de tartine je m’essuie la bouche du revers de la main et dépose un baiser dans ses cheveux.

Au fait on a cours de quoi ce matin ?

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Andréas
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Andréas
Dim 25 Jan - 16:06


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Bucky & Steven
Un léger rire m'échappe alors qu'il marmonne à sa mère de le laisser dormir encore un peu. Je lève doucement les yeux au ciel avant de reprendre, continuant de semer des baiser sur sa peau, lui indiquant qu'il vaut mieux qu'il se lève si on ne veut pas être définitivement en retard. Même si je n'aurais pas été contre le fait de traîner au lit avec lui, à simplement à être dans ses bras et profiter de sa simple présence. Surtout après cette nuit… Où… Je me suis complètement offert à lui, à ce que l'on a partagé… Mais rien n'est aussi simple. Finalement mon amant finit par ouvrir les yeux et je lui rends le sourire qu'il m'adresse alors qu'il caresse maladroitement mon visage. J'ai un petit rire avant de caresser doucement sa nuque, jouant distraitement avec ses cheveux.

"Bonjour… Ça va… Tout va bien…"

J'ai un autre sourire à le voir s'inquiéter pour moi de si bon matin. Avant il me demandait ça plus pour savoir si je n'avais pas eu de soucis de santé dans la nuit… Savoir si j'avais réussis à trouver un sommeil paisible sans être dérangé par une crise ou quoi… Et depuis que nous étions ensemble… Ça me semblait différent. Comme si il voulait savoir si j'étais toujours aussi bien avec lui, comme si chaque matins il voulait s'assurer que j'étais toujours en vie et heureux. Alors je ne cesse de lui sourire, jouant avec ses cheveux avant de me reculer un peu en le voyant se redresser. Comme un chat il s'étire longuement, poussant un grognement avant de s'assoir, attirant à lui le plateau que j'ai amené. Je m'assieds en tailleur à côté de lui, levant les yeux au ciel.

"Si tu fais ça tu risques de me tuer et faudra le faire toi-même ton petit-déjeuner… Sans compter que tu n'auras plus le plaisir de m'avoir à tes côtés au réveil..."

Je lui glisse un regard complice avant de le regarder tremper ses lèvres dans son café, pour ma part j'attrape mon verre de jus d'orange et commence à le siroter. Je hoche vigoureusement la tête lorsqu'il me propose de me faire une tartine. De toute façon, je n'ai pas vraiment plus faim que ça. J'attrape du bout des doigts la tartine, croquant doucement dans le toast. Je lèche mes lèvres pleines de confiture, tandis que je le regarde, réfléchissant.

"Hmm… Je crois qu'on commence par notre cours de modèle vivant. Donc mieux vaut pas arriver en retard sinon on va encore se retrouver avec un angle impossible simplement parce qu'on aura les pires places…. "

Celles des extrémités. Je hais ses places. Enfin sa pourrait être pire… Se retrouver derrière les autres… Alors pour Buck ce n'est pas un soucis, mais moi qui suis bien plus petit… Je déteste devoir regarder un modèle par-dessus l'épaule de quelqu'un. Je m'essuie le coin des lèvres d'un revers de la main avant de reprendre une gorgée de jus de fruit. Je me lèche une dernière fois les lèvres avant de lui sourire, l'embrassant timidement sur la joue.

"Bon je te laisse finir… Je vais en profiter pour prendre une douche. Laisse le plateau là quand tu as finis, je m'en occuperais. D'accord ?"

*

Je soupire doucement quand le professeur indique autant au modèle qu'à nous que nous prenons une pause de dix minutes. Je repose mon carnet et mon crayon sur mes genoux, détendant mes épaules. J'ai du mal avec ses cours là tôt le matin, surtout avec un Buck qui passe son temps à soupirer et à gigoter à mes côtés. Bon ce matin, je ne peux pas me plaindre, pour une fois nous sommes au centre, bien en face du modèle, ce qui nous change de d'habitude. Buck me tape gentiment sur l'épaule pour me signaler qu'il a en profiter pour fumer avec ses potes. Je lui souris, hochant doucement la tête. J'aimerais bien les suivre dans ses moments-là, histoire de ne pas rester ici tout seul comme un con. Mais bien rapidement, il ne reste plus que moi, le modèle enroulée dans son peignoir, le professeur et quelques filles qui traînent dans le coin. Un autre soupir m'échappe alors que par mégarde je croise le regard de la modèle. Cette dernière m'adresse un sourire auquel je réponds avant de plonger le nez sur mon carnet, posant les yeux sur le dernier croquis que j'ai fais d'elle. Je rougis un peu. Ça me met toujours assez mal à l'aise… Quand je dessine, c'est pas pareil je suis concentré dans mon truc… Mais là… Bon c'est stupide, je sais mais ce n'est pas pareil. Au bout de dix minutes tout le monde revient et se réinstalle bien sagement, Bucky reprend sa place à mes côtés et je lui souris discrètement, avant de me réinstaller pour dessiner, m'asseyant en tailleur. Le prof' demande le silence tandis que le fin peignoir glisse des épaules de la jeune femme qui s'allonge pour une pose couchée. J'attrape mon crayon, changeant de page et lorsque je relève les yeux… Je les baisse immédiatement, rougissant jusqu'aux oreilles. Pourquoi ? Oh… Peut-être à cause de la pose de la jeune femme. Les bras au-dessus de la tête, les yeux clos, le dos légèrement cambré… Et surtout… Les jambes suffisamment écartées pour tout nous dévoiler… Je me racle la gorge. Je crois que c'est la première fois que je me retrouve à souhaiter qu'on soit arrivés en retard… Je commence à griffonner quelques traits sur mon papier, osant à peine relever les yeux vers elle.

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Tiny Steve Obsession
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Jeu 29 Jan - 12:39

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Steve & Bucky


Mon frère. Mon amant. Il me réveille en semant des baisers sur ma joue, et je ris doucement quand je le vois faire. Il est tellement adorable, comme ça, et je souris encore plus quand je vois qu’il m’a préparé notre petit déjeuner. A tous les deux. Comme deux amoureux. Je m’assieds contre la tête de lit, et lui fais signe de venir me rejoindre. Je suis rassuré de voir qu’il va bien. Et qu’il regrette pas ce qu’on a partagé, hier. C’était ça qui m’angoissait le plus. Enfin, ça et l’idée de le tuer aussi.

J’aime le sentir près de moi, j’aimerais passer la matinée à l’avoir contre moi, entre mes bras. Mais malheureusement on a cours. Et parmi tous les matins où j’aurais tué pour rester sous la couette, celui-là tient la palme. Enfin, quelques heures et on sera de nouveau tranquilles tous les deux, ici. On s’attaque au festin, papotant un peu, et je peux pas m’arrêter de sourire comme un crétin à chaque fois que je le regarde. Tout frêle près de moi. Je grogne un peu quand il m’annonce qu’on a cours de modèle vivant. C’est tellement chiant…Mais bon, c’est un passage obligé. Avec de la chance peut-être que le modèle sera pas trop moche.

Il se glisse hors du lit pour aller se doucher, et je le regarde sortir de la pièce, son bas de pyjama flottant autour de ses jambes maigrelettes. Et pourtant je l’aime, moi qui courais après les belles filles aux courbes affolantes. Comme quoi… Je souris, et repousse la couverture, prenant le plateau pour l’emmener dans la cuisine, et mettre rapidement au frigo ce qui doit l’être. Encore totalement nu. Eh, certaines choses changent pas ! Je pioche de quoi m’habiller et me glisse dans la salle de bains, me brossant les dents pendant que Steve est encore sous l’eau chaude, et je m’amuse à lui foutre la trouille en tentant de le choper à travers le rideau de douche. Je me lave rapidement, et on part tous les deux en cours.

On arrive à l’heure, preuve qu’on est efficaces, et on atterrit pour une première pose. Steve est content parce qu’on est bien placés, et je dessine sagement jusqu’à la pause. On change ensuite de modèle, et de pose. Du coin de l’œil, je remarque que la fille est plutôt jolie. Voire même très jolie. Et j’ai un coup de chaud quand elle ôte son peignoir. La vache elle est divine. Typiquement le genre de fille qui m’aurait fait me retourner dans la rue. Et là, en plus, elle est à poil. Et elle s’allonge sur la banquette, juste…irrésistible. Une petite quinte de toux me rappelle un peu sur terre, et je baisse les yeux, un peu honteux, quand je vois Steve me regarder en fronçant les sourcils.

Désolé…

Je respire un grand coup et tente de faire abstraction de sa poitrine sublime et de…tout le reste. C’est un dessin, simplement un sujet à dessiner. Comme une corbeille de fruits. Voilà Buck, visualise ça comme une corbeille de fruits. Je me mordille un peu les lèvres alors que mon crayon commence à courir sur mon bloc, et doucement la silhouette commence à apparaître sur la feuille blanche. Et ça va. Petit à petit je me reprends et je reste concentré. J’accueille même la fin du cours avec un sourire, juste content de rentrer, et de passer la soirée avec mon…comment je pourrais dire ? Mon frère. Mon meilleur ami. Mon amant. Tout ça à la fois… Je dis au revoir aux autres, prends le bloc de Steve dans mon sac, avec le mien, et sors du bâtiment, Steve à côté de moi.

Eh au fait, tu voudrais pas qu’on se fasse un ciné ? J’ai entendu qu’il y avait un truc pas mal, avec des gangsters, au Rialto ! Ca te dit ?

Ca fait quelques semaines qu’on est pas allés au ciné et ça me manque un peu. J’aime ça, le fait de pouvoir m’évader, rêver en regardant tous ces trucs dingues qui arrivent au héros, dans des pays exotiques et lointains. Je paie nos places et on se trouve une place tranquille, vers le haut. Par chance, il est encore tôt et la salle est à moitié vide. Je dépose tout notre barda sur le siège à côté de moi pendant que Steve est allé acheter du pop-corn et je lui souris quand je le vois revenir.

Alors, prêt ?

Je cale le pot de cochonneries, et la lumière s’éteint juste quand il s’installe près de moi. Les bandes annonces s’enchaînent, et je regarde nerveusement autour de moi, pour être sûr que personne ne nous regarde. Alors, très lentement, le cœur battant un peu plus vite, je viens prendre la main de Steve dans le noir, et je croise ses doigts avec les miens. Avant de lui sourire en coin quand il me lance un regard de chaton mouillé.

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Andréas
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Andréas
Ven 30 Jan - 23:27


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Bucky & Steven
"Oui, oui ça va… J'suis juste un peu fatigué, rien de plus."

Je n'aime pas être obligé de lui mentir, mais si ce n'est rien, seulement depuis quelques temps, je sens bien que Bucky s'inquiète un peu plus que la normale pour moi. A tel point qu'au moindre soupir que je pousse il est tout de suite à mes côtés, me demandant si je vais bien. Et à chaque fois je lui adresse un sourire contrit en lui assurant que je vais bien… Même si dans les faits… C'est un mensonge. J'ai toujours une baisse de moral à l'approche de mon anniversaire… Et en voyant que celui-ci est dans une semaine… Je dois avouer que ça me file des envie de me cacher sous mes draps et d'attendre que ce jour fatidique passe. Je sais que c'est stupide et que tout le monde adore son anniversaire, mais désolé, je ne suis pas ce genre de personne. Je suis plus le genre à tirer la gueule en espérant que tout le monde oublie que je prends un an de plus. Non pas que je n'aime pas me voir vieillir, si y'avais que ça… Non c'est surtout que ça me rappelle à chaque fois que certes j'ai réussis à passer une année supplémentaire… Mais qu'il y en a une autre à passer et que rien ne m'assure que je ne vais pas finir par y passer. Bucky me tuerait pour simplement penser cela, mais bon sang, ma mère est morte bien jeune et elle avait quasiment autant de soucis de santé que moi… Alors… À chaque anniversaires… C'est comme si je me regardais lentement mourir alors que tout le monde me félicite. Enfin, quand je ne suis pas malade à en crever ce jour-là, ou que je ne sais trop quoi me tombe sur le coin du nez…

Alors oui, lorsque ce jour arrive, eh bien je me renfrogne quelque peu, je suis plus mélancolique et malheureusement j'ai tendance à vouloir être seul et à ne pas trop en parler. Et je sais que Buck en connait la raison et je sais qu'il fait tout son possible pour me remonter le moral, et je m'en veux de continuer pourtant à être aussi maussade… C'est à peine si je lui décroche un sourire en ce moment ou si je le laisse trop m'approcher… Et ça me ronge de le repousser quand il vient simplement m'enlacer pour déposer un baiser dans mes cheveux. Dans ses moments-là, je me déteste de me glisser hors de ses bras, osant à peine croiser son regard alors que je murmure que j'ai besoin d'espace. Et j'ai honte à chaque fois, parce que je sens que ça le blesse… Que je lui échappe ainsi alors qu'il n'a rien fait…. Mais chaque soir, je reviens toujours me blottir contre lui, embrassant timidement sa peau tiède comme pour me faire pardonner.

Et ce matin-là, c'est bien le seul jour où je refuse de me lever avant Bucky. Au contraire. Je reste tout contre lui, refusant de sortir de sous les draps. Alors quand je le sens se lever, préparer le petit déjeuner, je pousse un grognement tandis que je rabats un peu plus les couvertures sur moi. Et Bucky a beau tenter de me foutre hors du lit, et ce par tout les moyens possibles, je ne fais que m'enrouler et m'enfouir un peu plus sous les draps. Honnêtement, J'ai l'impression d'être un chat qui se cache dans une corbeille de linge propre… Tout ce qui doit dépasser des draps doit être quelques mèches blondes… Et lorsque qu'il insiste, essayant de me chatouiller au travers de la couverture. Je grogne doucement avant de m'enrouler un peu plus dans le draps, gardant les yeux clos, comme pour continuer de refuser d'accepter que c'est bien le jour-J.

"Non je n'ai pas envie de me lever… J'suis fatigué… Et tout nauséeux… Non vraiment… Je suis bien là…."

J'aime pas trop jouer de cette carte-là avec lui… Lui faire le coup de je ne vais pas bien, simplement pour ne pas avoir à sortir du lit. Mais je ne veux vraiment pas me lever… J'ai juste envie de me rendormir jusqu'à demain. Et accessoirement oublier que je viens d'avoir ving-et-un ans.

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Sam 31 Jan - 9:38

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Steve & Bucky


Je soupire quand il me ment, une fois de plus. Je sais que d’habitude, il est comme Lincoln, il ne ment jamais. Sauf là. En ce moment. J’ai mis quelques temps à comprendre ce qui se passait dans sa petite tête, à chercher à savoir pourquoi son comportement changeait, envers moi. Et j’ai réalisé. Son anniversaire.

Gamin, il adorait ça, comme n’importe qui. Même s’il avait plus son père, sa mère se débrouillait toujours pour lui faire quelque chose de chouette. Je me rappelle d’une fois où elle nous avait tous fait des chapeaux de cow-boy ou d’indien et on avait joué à ça toute l’après-midi dans la rue en bas de chez nous. Mais depuis deux ans, depuis qu’elle est partie, je sais qu’il y a quelque chose qui s’est brisé en lui. Et c’est normal. Bon sang je sais pas ce que je ferai s’il arrivait un truc à ma mère. Et ça me bouffe qu’il…s’éloigne de moi. Comme si je lui avais pas montré que j’avais toujours été là, dans les bons et les mauvais moments. Comme si je lui avais pas montré que je l’aimais.

Jour après jour il s’éloigne, reste seul dans une des deux chambres, ou dans son coin, dans le salon. Il me parle à peine, et rêvasse, le regard triste. Au début, j’ai essayé de lui montrer que…que j’étais là. En essayant de le faire rire. De lui changer les idées, mais rien. Il se glisse hors de mes bras quand je veux le prendre contre moi, rompt nos baisers en à peine une seconde. Et j’arrive à peine à le tirer du lit le matin. Lui qui était toujours le premier à ouvrir les yeux… Et ça me tue de voir que…que tout ce que je fais sert à rien. De me sentir aussi inutile. Ou qu’il veuille même pas en parler avec moi. Après tout ce qu’on a vécu…

Je sais qu’il le fait pas exprès, et qu’il veut pas me blesser, mais…j’ai mal. Pour moi, et pour lui. Surtout quand, après avoir passé la journée à m’éviter, il vient se faire tout petit contre moi et que je le serre à avoir peur de l’étouffer. Alors il faut que je fasse quelque chose. Et j’ai l’illumination en entendant des copains papoter pendant la pause cigarette entre deux cours. Terry nous raconte qu’il a emmené la fille qu’il convoitait à Coney Island, et qu’après l’avoir bourrée de cochonneries et lui avoir gagné un nounours dans un stand, c’était du tout cuit. Alors pourquoi pas ? Pas dans cette idée, mais, passer une journée là-bas, ça serait ptet le bon moyen de lui changer les idées ?

Le jour de son anniversaire arrive, et j’ouvre les yeux, souriant à moitié en le voyant toujours contre moi-même si je sais qu’il est réveillé. La première fois que je le vois comme ça. Alors je dépose un baiser dans ses cheveux et je sors du lit. Hier soir, j’ai acheté quelques trucs qu’il aimait bien en rentrant des cours, et je prépare vite fait le petit déjeuner. Je le lui ramène, mais il sort même pas de sous la couette. Je soupire, la gorge un peu nouée, et je dépose le plateau sur la table de chevet avant de m’asseoir sur le lit, près de la masse informe qui me sert de meilleur ami.

Steve… Mon frère…allez viens, je t’ai préparé ce que t’aimes…

Quelques grognements. C’est tout. La vache qu’est-ce que je déteste le voir comme ça. Lui qui toujours de bonne humeur, même s’il ronchonne facilement. Je tente de le chatouiller, mais ça marche pas mieux. Bon, il va falloir employer les grands moyens. J’attrape la couette et je la tire, lui laissant pas le temps de l’agripper, et je me penche vers lui.

Steve…j’aime pas te voir comme ça. Je sais que c’est pas ta journée mais j’ai…j’ai prévu quelque chose pour…enfin, te changer les idées. Alors fais-moi plaisir et file t’habiller tu veux ?

De mon côté je suis déjà prêt, pantalon beige, polo, c’est une belle journée qui s’annonce. Je ramène le petit déjeuner à la cuisine, vu qu’il y a pas touché, range le tout, et attrape ma besace quand je le vois traîner les pieds en sortant de la salle de bains.

Allez viens, ça va te plaire…

Mais j’en dis pas plus. Je dépose un baiser dans ses cheveux avant qu’on quitte l’appart, et je sors de ma poche le bout de papier sur lequel j’ai marqué l’itinéraire. On monte dans un premier bus, et on change pour prendre le tramway. Tout du long, Steve décroche pas un mot, et regarde le paysage qui défile autour de nous. J’ai prétexté une série d’examens à l’hôpital pour voler la journée, et pas être au milieu de la cohue du week end. Enfin on arrive, et je me retiens de justesse de le prendre par la main pour lui faire tourner au coin de la rue. D’un coup on se retrouve face à la jetée et l’espèce de portail en fer avec l’inscription « Coney Island » au-dessus de l’entrée. Je me tourne vers Steve, un peu inquiet, espérant que ça lui plaira, et je lance un petit.

Tadaaaaaaaa

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Andréas
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Andréas
Sam 31 Jan - 15:41


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Bucky & Steven
Je m'enroule un peu plus dans les draps quand je sens Bucky s'assoir à mes côtés, et tenter de me lever en m'appâtant avec un petit-déjeuner. J'ai un autre grognement en ne bougeant pas d'un iota du lit. Je déteste imposer ça… Mais j'ai envie de dire, ce n'est pas grave, demain ça ira mieux… C'est juste là, j'ai envie de ne rien faire et d'attendre que ça passe. Mais mon amant ne l'entend pas de cette oreille. Après quelques chatouilles que je repousse, voilà qu'il décide subitement de me retirer les couvertures d'un geste sec. J'ai un autre grognement en me recroquevillant, alors qu'il me demande de me lever, soi-disant parce qu'il aurait prévu quelque chose… Je pousse un soupir avant de le regarder, finissant par abandonner.

"… D'accord, d'accord… T'as gagné, je me lève."

Je le considère rapidement du regard avant de me lever, m'étirant au passage alors que je file me réfugier dans la salle de bain, histoire de prendre une douche et de m'habiller. Je me réfugie sous l'eau chaude, continuant de soupirer à la manière d'une âme en peine. J'apprécie qu'il se démène autant pour moi… Et je me sens coupable de lui infliger ça, en l'évitant, en esquivant ses étreintes et ses baisers. A chaque fois qu'il vient m'enlacer, je me glisse hors de ses bras et je romps chaque baisers. Au point que le soir, je viens me blottir contre lui, comme pour me faire pardonner pour mon comportement. Et à chaque fois je suis soulagé de le sentir me serrer dans ses bras… De voir qu'il ne me repousse pas… Car il pourrait.

C'est avec un autre soupir que je referme la porte de la salle de bain, enfin propre et vêtu correctement. Je lève les yeux vers Buck qui m'assure une fois de plus que tout cela va me plaire. Je lui adresse un sourire un peu forcé avant de le suivre, marmonnant un "Si tu le dis…" Il dépose un rapide baiser dans mes cheveux avant que nous quittions tout les deux l'appartement. Sans décrocher un mot je le suis, montant dans un premier bus avant de finir dans un tramway. Je regarde le paysage défiler sous mes yeux, le coeur lourd. Je ne sais pas où il compte m'emmener, mais si c'est pour me traîner dans un bar… Seulement je me ravie bien vite en voyant qu'au détour d'une rue je me trouve face à la jetée de Coney Island. Buck agrémente cela d'un timide "Tada", qui me laisse sans voix. Je reste quelque secondes sans pouvoir rien dire, simplement à fixer du regard les lettres. J'arrive pas à y croire… C'est donc ça qu'il avait prévu… Juste pour moi ? Lentement un sourire se dessine sur mes lèvres. Coney Island. Sans quitter du regard la grande roue et tout ce qui se cache derrière ce grillage, je m'adresse à Buck, me retenant sérieusement de lui sauter au cou.

"Oh Buck…. Je…"

Les mots me manquent. Après la façon dont je me suis comporté avec lui pendant une semaine, voilà qu'il trouve tout de même le temps de m'emmener jusqu'ici, simplement pour me faire plaisir… Subitement je me sens comme un gosse rien qu'à l'idée d'aller dévorer des sucreries et de faire un tour sur la grande roue. Sans même trop m'en rendre compte j'attrape le bas de son polo, tirant doucement dessus.

"Oh mon dieu… Il faut qu'on aille faire ça… Et manger de la barbe à papa… Oh et ça aussi…"

Je me tourne vers lui, un sourire aux lèvres et les yeux pleins d'étoiles. Honnêtement, si je le pouvais, je lui sauterais au cou et l'embrasserait, simplement pour lui montrer à quel point j'apprécie ce qu'il fait pour moi… Mais à la place, je me contente de le regarder, lui souriant tendrement.

"Merci, Buck…"

Je le remercie du bout des lèvres, ému de voir ce qu'il a prit le temps de faire pour moi, pour mon anniversaire. Et je ne sais pas si il se rend compte à quel point ça me fait plaisir… Mais je pense qu'il le sait… Il a du le sentir que depuis la mort de ma mère, ce n'est plus vraiment la même chose… Mais heureusement, il est là… Pour moi.

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Dim 1 Fév - 10:13

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Steve & Bucky


J’angoisse un peu à l’idée qu’une fois là-bas, il va lever les yeux au ciel et me dire qu’il est pas d’humeur à s’amuser. Ou que mon idée est stupide. Alors je suis là, planté comme un con, à lancer mon « Tadaaaaa » en attendant sa réaction. Et je soupire de soulagement quand je vois Steve rester bouche bée quelques secondes, avant de se mettre à sourire comme un gosse dans un magasin de jouets. On dirait que j’ai tapé juste et bien. Et je suis content de lui apporter ça, au moment où il en a besoin, et je lui souris avec tendresse quand il commence à bredouiller.

Eh…j’ai dit que je veillerai sur tes petites fesses. Alors ça marche pour les bons, mais aussi pour les mauvais moments à passer… Je suis juste content que ça te plaise…

Il se met à rire, et attrape le bas de mon polo pour me tirer vers les attractions, et s’emballe par rapport à tout ce qu’il aurait envie de faire. On dirait vraiment un gamin qui entraîne ses parents, et je vois enfin que tous ses soucis se sont envolés, pour laisser place à mon Steve insouciant qu’il est d’habitude. Mon Steve. Je me laisse traîner, vu qu’après tout c’est sa journée, et c’est à lui de décider de ce qu’il veut faire. Au bout de quelques pas, je le vois se tourner vers moi et me lancer un de ces regards de chaton mouillé en me remerciant du bout des lèvres. La vache j’aurais envie de le serrer dans mes bras et de l’embrasser, mais non. Pas maintenant et pas ici. Alors je me contente de passer mon bras autour de ses épaules pour le garder un peu contre moi.

De rien mon frère… Aujourd’hui c’est ta journée. C’est moi qui invite. Prends tout ce dont t’as envie ! Enfin, me fais pas acheter un manège non plus hein ?

Je me mets à rire en le suivant. J’ai fait deux matinées de plus sur les docks pour avoir de quoi lui payer tout ce qu’il veut aujourd’hui, et j’ai un peu menti en disant que c’était ma mère qui avait besoin de moi. Depuis qu’on est « ensemble », dire que j’ai découché c’est plus vraiment possible… Je le suis jusqu’au premier stand, où il prend des oursons en guimauve, et une barbe à papa, et on déambule entre les stands, au son de la musique des orgues de barbarie et des cris des gens sur les montagnes russes en bois, piochant de temps à autres un ours dans le sac en papier pendant que Steve s’attaque à sa sucrerie plus grosse que sa tête.

Et si on faisait la grande roue ?

On a de la chance, il y a pas foule, et on attend à peine avant d’entrer dans le manège qui nous entraîne lentement. C’est dingue, d’un côté on voit l’infinité de la mer, de l’autre la ville, qu’on domine. Et une fois notre nacelle tout en haut, là où personne ne peut nous voir, je l’attrape et lui donne un long baiser qui sent le sucre et la guimauve, avant de me reculer quand l’attraction redémarre, souriant en me léchant les lèvres.

Une fois en bas, il couine devant un nounours dans un stand de tir à la carabine. Je souris en coin, paie le droit de tirer, et attrape la carabine à plombs. Je mets en joue, inspire profondément, et décoche trois plombs droit dans la cible. Le forain siffle entre ses dents, admiratif.

-Eh beh jeune homme, vous être une gâchette sacrément fine !
-Merci ! Mon père m’a appris à tirer quand j’étais plus gosse. On allait chasser le lapin et le faisan.
-Il vous a bien appris ! J’ai rarement vu quelqu’un tirer aussi précisément ! Bon ben avec un tir comme ça vous pouvez prendre ce que vous voulez comme cadeau !
-Ca sera le nounours là. C’est bien celui-là que tu veux, hein, Steve ?


Je remercie le type alors que Steve attrape l’ours qui doit faire la moitié de sa taille, le calant sous son bras, cochonneries en guimauve dans l’autre main, et on continue à se promener sous le soleil, rafraichis par la brise de la mer toute proche.


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Andréas
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Andréas
Lun 2 Fév - 12:47


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Bucky & Steven
"Promis… Je vais me contenter de faire une intoxication de sucreries"

J'ai un rire alors que je pars devant, sachant pertinemment que Buck me suit. L'air de rien j'en oublie que je me faisais un sang d'encre face à cette journée et j'en viens à simplement à l'entraîner à ma suite tandis que je me laisser bercer par cette ambiance, cette effervescence qui emplit l'endroit. Comme un gosse dans un magasin de jouet, je ne sais où donner de la tête, bien trop impatient de tout faire, tout essayer, tout goûter… Et étrangement c'est un stand de sucreries qui attire mon attention. Petit, ma mère m'interdisait d'en manger, disant que j'avais la chance de ne pas être diabétique et que pour mon propre bien il valait mieux que je reste loin de tout ce qui pouvait ressembler de prêt ou de loin à du sucre. Je sais qu'elle faisait cela pour mon bien… Je chasse rapidement cette idée de mon esprit tandis que je prends quelques oursons en guimauve et une barbe à papa… Bon je serais très certainement cloué au lit avec une crise de foie connaissant ma chance légendaire de ce côté-là, mais tant pis. Nous commençons à déambuler, Buck piquant un ourson de temps à autre tandis que je me débat avec le sucre rose, ne cessant de me lécher les lèvres pour dévorer cette douceur. C'est alors qu'il me propose de grimper dans la grande roue. Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je le suis. Heureusement il n'y a pas grand monde et nous arrivons à monter rapidement dans le manège. Assis dans une des nacelles je regarde d'un côté la mer avant de me tourner vers la vue plongeante sur la ville. Je reste quelques instants sans rien dire, appréciant simplement le panorama sur New-York. Le manège s'arrête alors que nous sommes au sommet et avant même que je n'ai le temps de réagir, voilà que Buck me saisit par le col de la chemise, me prenant un long baiser aux notes sucrées. Il rompt ce dernier au moment même où l'attraction se remet en marche, me souriant tandis qu'il se lèche les lèvres. Je lui adresse un sourire digne de celui qu'il arbore, passant rapidement ma langue pour effacer les dernières traces de sucre sur ma lippe.

"Sale gosse…"

Une fois en bas, nous reprenons notre déambulation entre les stands, je recommence à dévorer les oursons de guimauve avant qu'un autre type d'ursidé me tape dans l'oeil. Le genre avec lequel on dort… Le genre qui doit prendre presque autant de place que Buck dans le lit… J'ai à peine le temps d'ouvrir la bouche que Buck a un sourire et s'approche du stand de tir. Je reste un peu en retrait, un sourire aux lèvres. Je sais que Buck ne se débrouille pas trop mal à ça… Son père l'emmenait régulièrement à la chasse alors tirer sur une cible… Il prouve d'ailleurs au forain qu'il est plutôt bon au tir. J'ai un rire en les écoutant discuter, prenant une autre bouchée de sucre soufflée rose. Je hoche énergiquement la tête la bouche encore plein lorsqu'il me demande si c'est bien cet ours-là que je veux. J'ai presque un ronronnement de plaisir lorsque j'attrape l'immense peluche, la calant sous mon bras. Je croque encore dans un ourson, profitant simplement du soleil sur ma peau. Je lui jette un rapide regard un sourire taquin aux lèvres avant de lécher le chocolat qui y traîne. Pour rien au monde je ne voudrais être ailleurs à ce moment précis. Franchement, si j'étais resté au lit… Je m'en serais voulu de manquer une journée pareille. De pouvoir être tout simplement avec Bucky… Nous continuons de marcher, tranquillement au milieu des stands et de cette agitation euphorique. Je laisse mon regard divaguer avant de simplement le laisser se perdre sur la mer qui est non loin de nous et qui nous renvoie ce doux ronron des vagues qui se perds dans la musique ambiante. Je reste quelques secondes sans bouger à simplement profiter de la vue lorsque Bucky revient vers moi, s'inquiétant au point de me demander si je ne suis pas mal. Je me retourne vers lui en souriant.

"Non, je me disais juste qu'il faisait beau et qu'à l'occasion je reviendrais bien dessiner par ici… C'est tout. T'inquiète, je vais bien. Allez ! On a plus d'oursons parce que t'as tout dévoré et j'ai encore faim !"

Je l'attrape par le bras et le traîne jusqu'à un autre stand, faisant cette fois-ci le plein de bonbons au réglisse. Je lui adresse un clin d'oeil tandis que je commence à en grignoter un.

"Comme ça… Au moins, je suis sûr que tu ne viendras pas m'en piquer."

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Mar 10 Fév - 19:09

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Steve & Bucky


La journée avait mal commencé. Enfin, pas vraiment mal commencé, mais j’avais eu peur de devoir rester toute la journée près de Steve qui déprimait. Qu’il rejette mon idée. Mais heureusement il est content comme un gosse. Mon Steve. Mon amour. Mon frère. Après tout, je lui avais promis de veiller sur lui, quoi qu’il arrive. Alors oui, ça passe par chercher ses médocs et le médecin à pas d’heure, veiller sur lui pendant qu’il dort, l’aider à faire les trucs les plus basiques quand il va pas bien. Mais c’est aussi soigner son moral. Comme après la mort de sa mère. Et là, en lui changeant simplement les idées. Coney Island, quelques sucreries, un tour de grande roue… Au final ça tenait pas à grand-chose. Mais ça lui plait, et je suis heureux. Pour lui et avec lui. Le seul truc qui me bouffe, c’est que…je peux pas marcher avec lui main dans la main, ou mon bras autour de sa taille. Et c’est une bataille de tous les instants de pas se laisser aller à déposer un baiser dans ses cheveux ou à lui caresser la joue.

Oui enfin bon, si tu fais une intoxication de cochonneries, c’est qui qui va jouer les infirmières ? Moi ! Alors fais gaffe quand même hein !

Je lui vole un baiser au sommet de la grande roue, et lui décroche un ours gigantesque au stand de tir. Et à chacun de ces trucs, je vois son sourire s’agrandir encore, et être…plus léger. Comme si un souci s’ôtait de ses épaules à chaque fois. Et puis c’est loin d’être fini, de toute façon ! Y’a encore tellement de trucs à faire ici. Je décroche encore un truc ou deux à certains jeux, je l’emmène ensuite dans les montagnes russes en bois. Je rigole comme un gosse alors qu’on est trimballés comme dans un panier de linge sale, levant les bras dans certaines descentes, et jetant des coups d’œil ravis à Steve qui s’amuse tout autant à côté. Je passe mon bras autour de ses épaules, alors que j’ai les jambes encore un peu flageolantes et des fourmis dans la poitrine. Wow, ça doit être comme ça, de voler !

On se promène encore un peu, jusqu’à ce que Steve décide de faire une pause, s’accoudant à une des rambardes de bois qui clôturent la jetée. Je le regarde quelques secondes, et un peu flippé par son silence, et je finis par lui demander s’il va bien d’une petite voix. Je souris, rassuré quand il me dit que tout va bien, et qu’il aimerait revenir ici. Je m’adosse à la barrière, fermant les yeux pour profiter des rayons du soleil, légèrement penché en arrière, et je m’allume une cigarette.
Moi aussi je compte bien trainer à nouveau tes fesses ici. Je suis content que ça te plaise. Que…que tu sois bien, là. Avec moi.

Je manque de faire tomber ma clope quand il me traine vers la suite, m’agrippant par le bras.
Wow doucement !


Et, quelle surprise, je me retrouve planté devant un autre stand de confiseries, avec Steve qui me tient par la manche, en me suppliant de lui acheter un stock suffisant pour rendre diabétique une maîtrise de boy scouts. Je cède encore une fois, et je lui achète du réglisse et me reprends des oursons en guimauve, avant de reprendre notre promenade. L’après-midi touche à sa fin, et au détour d’une allée on voit un photographe qui se tient sur le perron de son atelier, tentant d’attirer les clients. J’arrête Steve et lui montre la bâtisse.

Eh, viens, ça peut être chouette ! Il me faut une photo avec mon frère !

Il me suit et le type nous fait prendre la pose devant une toile. Je passe mon bras autour des épaules de Steve et souris en regardant l’objectif. Au bout de quelques minutes on repart avec une enveloppe qui contient deux clichés fraîchement développés. Un autre souvenir de la journée, en plus de l’ours, même si je sais absolument pas où on va le caser chez nous. Enfin, je sens que Steve fatigue, alors je me penche un peu vers lui et lui demande doucement.

Hey… tu veux rentrer ? La journée a été longue quand même…

On quitte Coney Island à regrets et on retourne vers le bus. Je souris quand je vois les yeux de Steve qui se ferment lentement, et sa tête qui finit par se poser sur mon épaule. Je le réveille au moment d’arriver et on grimpe jusqu’à chez nous. Je dépose son immense ours sur le canapé, et toutes les cochonneries et bricoles qu’on a ramenées sur la table de la cuisine avant d’ôter mes chaussures et de finir par me laisser retomber sur le lit en soupirant, croisant les bras sous ma nuque en étouffant un bâillement.

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Andréas
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Andréas
Sam 14 Fév - 0:31


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Bucky & Steven
L'air de la mer laisse un léger goût de sel sur mes lèvres, me laissant cet étrange mélange de sucrée et de salé sur la langue. Un mélange qui me fait sourire. Ce que j'aime être là, à partager ce jour en sa compagnie plutôt que de rester dans mon lit à déprimer… D'être là, à regarder la mer tandis qu'il fume en silence à mes côtés. Je profite de ce petit moment de flottement, pour laisser mon regard ce perdre dans le ressac des vagues. J'ai un sourire en me surprenant à penser que j'aimerais revenir ici avec lui, simplement pour aller se poser dans le sable, avec un carnet quelques crayons, profiter de la chaleur du soleil et du ronron des vagues… Venir ici pour simplement profiter d'un après-midi au calme, avec lui, rien qu'avec lui… Et même si nous ne pourrions ni nous embrasser ni nous tenir la main, ce ne serait pas si grave, parce qu'au final, un seul regard nous suffirait…

Je finis par reprendre mes esprits, l'entraînant avec empressement jusqu'à un stand de confiserie, jetant cette fois-ci mon dévolu sur des bonbons au réglisse. Buck se reprend quelques oursons et nous voilà de nouveau à déambuler entre les stands, les lèvres couvertes de sucre. De temps à autre je ne peux m'empêcher de lui jeter de rapides regards, quelque peu déçu de ne pouvoir entrelacer nos doigts ou de simplement échanger un baiser… Juste pour sentir le goût de la guimauve sur ses lèvres. Mais ne pouvant pas, je contente simplement de rester à ses côtés, profitant de sa simple présence. Lentement l'après-midi s'écoule et rapidement la journée finit à mon plus grand regret. Je vois doucement le soleil décliner et tandis qu'une certaine fatigue pèse sur mes épaules. C'est alors que Bucky m'attrape par le bras, me vendant l'idée d'aller poser tout les deux. J'ai un sourire, me disant qu'effectivement, ce serait une bonne façon de terminer cette journée : en l'immortalisant dans un cliché.

"Qu'est-ce qu'on attend alors ? Allez !"

Je le suis avec un sourire, m'asseyant à ses côtés tandis que le flash m'éblouit quelques secondes, je rigole alors que je me frotte les yeux, voyant encore des étoiles. Quelques minutes plus tard, voilà que nous sortons tout les deux, Bucly tenant toujours nos deux précieux clichés et moi gardant mon ours en peluche sous le bras. J'ai un sourire las, sentant la fatigue se faire plus insistance… Seulement je n'ose pas lui en faire part, parce que je n'ai pas envie que cette journée se termine, pas envie de perdre ce moment que j'ai avec lui… Mais il s'en rend compte et il me demande si je ne veux pas rentrer. Oui et non. Je m'étire avant de pousser un long soupir résigné.

"J'ai pas envie de rentrer… Mais pour être franc, j'en peux plus… Je peine presque à garder les yeux ouverts…"


J'ai un sourire alors que je croise son regard. Je me hais de ne pas être capable de tenir plus, d'être plus résistant… Mais c'est ainsi… Et puis… Ce qu'il m'a offert aujourd'hui, c'est plus que ce que je pouvais espérer. Alors à ses côtés je quitte Coney Island à regrets certes, mais avec la promesse de revenir avec lui. Que demander de plus ? Pas grand chose de plus. À ses côtes dans le bus qui nous ramène chez nous, je lutte contre le sommeil, avant de finalement abandonner, fermant les yeux en laissant ma tête se poser sur son épaule. Il me réveille avec douceur lorsque nous sommes arrivés. Encore tout anesthésié de cette sieste inattendue, je le suis sans trop rien dire, le laissant porter l'ours gigantesque. Ce dernier atterrit sur le canapé tandis que Buck va s'allonger sur notre lit, étouffant à son tour un bâillement. Bien rapidement mes chaussures connaissent le même sort que les siennes et je le rejoins dans la chambre, m'étirant comme un chat. Seulement, au lieu de venir m'allonger à ses côtés comme je pourrais venir le faire d'habitude, je viens lentement m'assoir sur lui, adressant à mon amour un sourire aussi tendre qu'insolent. Du bout des doigts je caresse son torse au travers de son polo, avant de les laisser échouer sur la boucle de sa ceinture.

"Merci… Pour tout. Pour m'avoir supporté quand j'étais de sale humeur… Pour m'avoir emmené là-bas pour mon anniversaire… Merci, Buck… Et… Et pardon pour mon comportement durant la semaine…"


Je me mordille la lèvre, presque honteux d'avoir du lui imposer… Ça. D'avoir brisé chaque baisers et chaque étreintes, d'avoir fuit…  Je croise à nouveau son regard tandis que je me penche délicatement vers lui, venant simplement l'embrasser, à la fois pour le remercier, mais aussi pour me faire pardonner. Même si, au fond, j'en mourrais d'envie. Toute la journée je n'avais qu'une envie, simplement me jeter à son cou et l'embrasser jusqu'à en perdre mon souffle. Et c'est exactement ce que je fais là. Je goûte le sucre sur ses lèvres, enfin ce qu'il en reste, venant audacieusement chercher sa langue. Et c'est à ce moment-là que je me rends compte à quel point cela m'avant manqué de plus l'embrasser, de ne plus le caresser, ou simplement le toucher… J'ai l'impression que cela fait une éternité que je n'ai pas échangé un baiser de la sorte avec lui… Et Dieu seul sait à quel point cela m'avait manqué.

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Tiny Steve Obsession
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Mer 18 Fév - 18:11

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Steve & Bucky


C’est à regrets que je vois la journée defiler, et les heures cavaler comme si c’étaient de simples minutes. Au final, l’après-midi touche à sa fin, et je vois que Steve est crevé, même s’il lutte pour le cacher. A l’entendre, on resterait encore toute la nuit et on referait toutes les attractions deux ou trois fois. Sans compter les kilos de cochonneries qu’il voudrait encore manger, les nounous à décrocher, et autres trucs de gosse. Enfin, ça me fait plaisir de le voir en redevenir un, justement. Un grand gosse. Mon frère.

Alors, après une dernière halte pour prendre des photos de nous deux, je sonne le repli, et attrape l’ours en peluche comme les diverses babioles que Steve a achetées, enfin, m’a demandé de lui acheter, et on reprend le tram, puis le bus jusqu’à la maison. Pendant le trajet, je le regarde avec tendresse alors qu’il s’est endormi, la tête posée contre mon épaule. Dors…je veille sur toi, comme toujours.

Enfin de retour à la maison, j’avoue que je suis aussi complètement lessivé. On a pas mal crapahuté dans tout Coney Island, on s’est empiffré de cochonneries, en plus des attractions… Pas fâché d’être rentré, je bazarde tout entre la cuisine et le salon, avant de me laisser retomber sur le lit, histoire de souffler pendant quelques minutes. C’est là que j’entends le pas léger de Steve qui trottine pour me rejoindre. Je tourne la tête et souris quand je vois sa frimousse apparaître sur le pas de la porte et je lui fais signe d’approcher d’un petit geste du menton.

Ses chaussures rejoignent bientôt les miennes sur le tapis et j’entends les ressorts grincer légèrement alors qu’il me rejoint sur le matelas. Sauf qu’au lieu de s’allonger près de moi, comme d’habitude, je hausse un sourcil quand il vient s’installer sur moi, avec un sourire de sale gosse aux lèvres. Brusquement j’ai chaud, de le sentir assis…là, et encore plus quand il vient poser ses mains sur mon polo. Je lève les yeux vers lui quand il commence à parler d’une petite voix, en même temps qu’il déboucle ma ceinture. Ouh la température monte vite ici…

Steve… Eh…Steve…

Mes doigts effleurent son menton et lui font lever les yeux pour qu’il me regarde.

Ma princesse…je sais que tu l’as pas fait exprès…et que t’avais tes raisons. T’as pas fait ça pour m’ennuyer, même si je dis pas que ça a été facile. Alors t’excuse pas. Je…je suis juste content que t’aies aimé cette journée, qu’on soit tous les deux et que j’arrive à te changer les idées. Quand on se fait passer la corde au cou, on dit bien que c’est pour le meilleur et pour le pire non ? Alors…moi je suis là pour les bons jours, et pour les moins bons… Ca m’a fait plaisir.

Je lui souris, et caresse sa joue, avant de prolonger son baiser quand il se penche vers moi. Et ma main vient se perdre dans ses cheveux, le ramenant plus près de moi. Steve, mon Steve. Ca m’avait manqué. Je réalise qu’à part le baiser volé en haut de la grande roue, on a passé la journée à rester l’un près de l’autre, se permettant juste de se sourire ou de passer mon bras autour de ses épaules. Enfin on peut se retrouver. Et petit à petit mon souffle se fait plus court quand je le sens se presser contre moi, et ses lèvres prolonger mon baiser. Après quelques secondes, la morsure du désir se fait trop forte, et je soupire doucement en me reculant un peu.

Attends…

Mes mains viennent glisser sur ses hanches, et je me redresse pour m’adosser à la tête de lit, avant de le ramener face à moi, tout contre moi. C’est la première fois qu’il se montre…aventureux dans ce domaine, et j’avoue que ça me plait. Ca me plait beaucoup même. Maintenant nos visages se font face, et je  reprends ses lèvres quelques instants avant d’aller explorer son cou, pendant que mes mains se glissent sous sa chemise pour caresser sa peau douce.

Juste Steve…je veux pas que tu…te sentes obligé de…faire ça pour me récompenser ou te faire pardonner hein… Juste…que ce soit clair…


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Andréas
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Andréas
Dim 22 Fév - 10:21


❝First Class❞
Bucky & Steven
J'ai à peine le temps de sentir le métal froid de la boucle de sa ceinture sous mes doigts qu'il vient passer une main sous mon menton, me forçant gentiment à relever la tête, simplement pour croiser à nouveau son regard. Presque timidement je croise à nouveau ses prunelles, l'écoutant sagement. J'ai une amorce de sourire lorsqu'il commence directement à m'appeler sa princesse… Comme si j'en étais une. Tout ce qui peut justifier ce petit surnom, c'est ma fragilité naturelle et encore… Bon je dois avouer que les regards enamourés que je lui jette par moment n'aide pas… Mais tout de même. Seulement il a raison pour une chose… Être ensemble, c'est pour le meilleur et pour le pire, mais étrangement, ça toujours été comme ça entre nous… Buck a toujours été là pour moi, que ce soit dans mes bon jours comme dans les mauvais… Alors pourquoi ai-je douté un seul instant de lui ? Pourquoi ai-je pensé qu'il pourrait ne pas me comprendre ? J'ai été idiot… Terriblement idiot… Je lui rends son sourire, appuyant un peu plus ma joue sur sa main en poussant un léger soupir.

"Tout comme ça m'a fait plaisir de passer la journée avec toi… Je n'aurais pu songer à une meilleure façon de passer mon anniversaire avec toi… Vraiment…"

Tout ce que je voulais pour cette journée, c'était d'oublier mes précédents anniversaires, oublier cette étrange mélancolie qui s'empare de moi chaque année… Ouais, tout ce que je voulais, c'était ne penser à rien, et simplement… Simplement être bien, avec lui. Et c'est ce qu'il m'a offert aujourd'hui. Lentement je viens me pencher vers lui, déposant doucement mes lèvres sur les siennes. J'y goûte le sucre qui y subsiste encore, approfondissant sans trop m'en rendre compte ce baiser qui pourtant se voulait plus chaste au début. Seulement depuis combien de temps n'avions nous pas pris le temps de simplement être dans les bras l'un de l'autre ? Une éternité ai-je envie de dire… Une petite semaine dans les faits. Mais est-ce vraiment important là ? Pas vraiment, ce qui compte, c'est que je suis contre lui, à simplement l'embrasser, à sentir sa main se glisser dans mes cheveux et nos deux corps se rapprocher l'un de l'autre. Tout semble disparaître autour de nous, et les yeux clos, j'en viens à simplement savourer d'être contre lui, d'être avec lui.

Seulement il vient rompre ce baiser, ses mains glissant doucement sur mes hanches alors qu'il me demande d'attendre. Je me relève lentement, cherchant à comprendre. Il se redresse à son tour, venant s'adosser à la tête de notre lit pour mieux m'attirer tout contre lui. De nouveau contre lui, je pose mes mains sur ses épaules, lui souriant alors qu'il revient m'embrasser. Ça m'avait tant manqué… De ne plus sentir ses lèvres contre les miennes, de ne plus être entre ses bras. Oh j'aurais pu m'éviter ça… En ne le repoussant pas… Mais que voulez-vous… Le chagrin n'est pas bon conseiller. Les lèvres de mon amant abandonnent mes lèvres pour venir se perdre dans mon cou, tandis que ses mains soulèvent lentement ma chemise pour que du bout des doigts il puisse caresser ma peau tiède. Un soupir de plaisir s'échappe de mes lèvres entrouvertes alors que je lui offre ma gorge, mes doigts se perdant sous son polo. Je rouvre les yeux en l'entendant, venant susurrer à son oreille.

"Je le fais parce que j'en ai envie, Buck."

*

Le souffle court, je pose ma tête sur son épaule, laissant ses doigts caresser avec tendresse les mèches humides dans ma nuque. Je tente de reprendre mon souffle, traçant presque distraitement des cercles sur sa peau. Nous restons quelques secondes l'un contre l'autre, à simplement apprécier la présence de l'autre. Je ferme les yeux, poussant un long soupir tandis qu'un sourire se dessine sur mes lèvres.

"Ne me laisse plus m'éloigner de toi, Buck…"

Il me serre un peu plus contre lui avant de me susurrer de ne plus l'éviter, de ne plus le repousser de la sorte. Je hoche doucement de la tête, embrassant rapidement son épaule. Bien sûr. Comme si j'avais envie de partir, de m'éloigner de toi. Je remue contre lui, étouffant un bâillement avant de quitter, à regret, ses bras. Un rire discret lui échappe alors qu'il caresse ma joue et s'allonge avec moi, m'attirant tout contre lui pour la nuit. Et la tête contre son torse, j'écoute son coeur battre, me laissant bercer par ce rythme régulier qui se calme et s'alourdit au fil des secondes. Me laisse plus partir, frère, conserve-moi tout contre toi et quoi qu'il arrive, continue à jamais de veiller sur moi… Parce que sans toi… Je ne suis rien. Lentement je glisse dans l'inconscience, me laissant bercer par son souffle et ses caresses.

*

J'ouvre doucement les yeux, encore complètement crevé. Je pousse un soupir alors que je n'ai pas la force de sortir d'entre les draps. La nuit a été un calvaire sans nom. Entre des vertiges à répétitions et une nausée qui ne voulait pas me lâcher, j'ai passé plus de temps le front contre la faïence de l'évier à tenter de me calmer qu'entre les bras de Buck à simplement dormir. Je sens la main de Buck se poser dans mes cheveux, tandis que tout ensommeillé il me demande si ça va mieux. Je reste quelques secondes sans rien dire. Mieux ? Je ne sais pas. Je suis crevé, j'ai toujours vaguement mal au coeur et j'ai un poids sur le coeur… Disons que j'ai connu pire.

"Ça va aller…"

Faut que ça aille mieux de toute façon. Je me refuse à être aussi mal le lendemain mon anniversaire. Pas après une journée comme celle-ci. Mais en même temps… Cela faisait quelques temps que j'allais "bien", fallait que je m'attende à ce que tout finisse par recommencer à déconner. J'ai un soupir en me levant, avant d'aller me glisser sous la douche, espérant que celle-ci calmera en partie la puissante nausée qui me tient. Allez. Ça va passer. Merde quoi. Suffit simplement que je pense à autre chose, que je me concentre sur quelque chose et ça devrait aller… Ça doit aller. Alors pour tenter de me changer les idées, je commence à préparer le petit-déjeuner, espérant que ce rituel matinal saurait m'occuper suffisamment pour que j'arrive à me calmer. Mais rien n'y fait, l'odeur du café n'arrange rien et une puissante nausée m'envahit, me forçant à venir me pencher au-dessus de l'évier, le souffle court, à essayer de me calmer. Ma vue se brouille quelques secondes alors que je sens courir le long de mon échine une sueur glacée. Merde. Du calme Rogers, du calme… Calme-toi, sinon… Sinon tu vas en avoir une…

"Du calme…."

Je murmure doucement alors que je sens mon souffle se faire plus court et plus difficile. Non, non, non, non, non… Pitié, pas maintenant, pas aujourd'hui… Ça allait si bien jusque là… J'allais mieux. Je ne veux pas que ça recommence à empirer… Mais c'est trop tard… L'angoisse me fait perdre mon souffle et rapidement, je commence à avoir du mal à respirer. Ma respiration se fait sifflante tandis qu'un poids m'écrase subitement la poitrine. Un gémissement de douleur m'échappe alors que je me laisse glisser au sol, ramenant mes genoux contre ma poitrine, cherchant désespérément à ravir une goulée d'air. J'essaye d'appeler Buck, mais tout ce qui traverse mes lèvres, c'est un autre gémissement de douleur.

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Jeu 26 Fév - 21:43

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Steve & Bucky


Putain qu’est-ce que ça fait du bien de le retrouver. De sentir qu’enfin il me repousse plus. Qu’enfin c’est lui qui vient prendre mes lèvres, et caresser ma langue avec la sienne. Qu’il vient se blottir contre moi plutôt que de me fuir. Je retrouve mon Steve, mon amour, et pas le fantôme qui m’avait glissé entre les doigts ces dernières semaines. Je savoure chaque caresse, son odeur, le goût de ses lèvres et le grain de sa peau. Et une fois rassuré sur le fait qu’il soit venu parce qu’il en avait envie, et pas parce qu’il se sentait obligé, mes dernières réticences s’envolent et je le garde encore plus près de moi alors que nos couches de vêtements disparaissent comme par magie pour échouer sur le parquet.

****

Ma main est posée dans sa nuque, et l’autre dans le bas de son dos alors que je le garde contre moi. Les yeux fermés mais le sourire aux lèvres, je reprends lentement mon souffle, commençant à caresser doucement les cheveux de Steve, dont le front est toujours contre mon épaule. Ce qui vient de se passer était juste génial. Je l’ai retrouvé, et c’était encore mieux qu’avant. Mon frère. Mon amour. Ma princesse, au corps fragile entre mes bras. Je dépose un baiser sur son épaule humide quand il me demande de plus jamais le laisser s’éloigner de moi, avant de lui répondre d’une voix douce.

Eh…j’estime que j’ai plutôt bien géré cette première…Crise. Alors les autres, Coney Island ! Enfin, pour être sérieux tu…tu m’avais manqué…je t’aime. L’oublie jamais…

On reste comme ça de longues minutes, l’un contre l’autre, avant que je sente Steve trembler légèrement. Je me recule un peu et le prend dans mes bras avant de nous ensevelir sous les couvertures. Je sème encore quelques baisers dans ses cheveux, avant de sombrer doucement en lui murmurant que je l’aime.

***

Jte préviens, si c’est un garçon, je veux qu’on l’appelle Archibald. Et si c’est une fille, Cunégonde, comme en cours d’histoire médiévale ! Enfin…dire qu’en me mettant avec toi je pensais éviter ce problème…maintenant va falloir assumer ta vie de débauche !

Je ris doucement avant de m’accroupir près de Steve et de passer mon bras autour de ses épaules, avant de déposer un baiser dans ses cheveux. Mais mon sourire disparaît quand je vois qu’il est toujours pas remis de la nuit qu’il a passée. Ma main vient glisser sur ses épaules nues.

Eh…tu veux que je fasse quelque chose ? T’as besoin d’un truc ? Dis-moi hein… J’aime pas te voir comme ça…

Il m’a simplement dit d’aller me recoucher. J’ai grappillé une heure de sommeil ou deux avant de rouvrir les yeux, toujours seul dans notre lit. Steve est toujours dans la salle de bains, et après avoir vérifié qu’il va bien, je prépare mes affaires pendant qu’il se douche, et quand je le rejoins à la cuisine, je le vois recroquevillé sur le sol. Mon cœur s’arrête de battre alors que je me précipite vers lui.

Steve ! Mon frère, mon frère calme-toi…calme-toi je suis là. Je suis là…

En quelques secondes je sais que c’est grave. Plus grave que d’habitude. En temps normal il peut toujours parler, ou au moins murmurer, mais là je sens qu’il a un mal de chien, et que chaque respiration est une torture. J’attrape sa main, que je le laisse me broyer, avant de me placer derrière lui, son dos contre mon torse. Et je pose ma main libre sur sa poitrine.

Doucement, doucement…je suis là. Je suis là…Respire avec moi. Allez. Respire avec moi. Inspire…continue…

L’idée c’est que parfois, en se concentrant assez, il arrive à faire passer sa crise quand c’est l’angoisse qui l’a provoquée. Alors je guette, suspendu à son souffle, sa main agrippant la mienne. Mais rien. Et je sens qu’il arrive pas à se calmer, et que sa gorge est toujours serrée. Je me redresse un peu et l’adosse contre le comptoir de la cuisine, le temps de chercher un de ses médicaments. Je retombe à genoux près de lui, dévissant le flacon de la bouteille en verre et je l’aide à en avaler quelques gorgées. Je viens ensuite reposer mon front contre le sien.

Calme-toi mon frère. Calme-toi. Doucement…dès que ça aura fait effet je te remets au lit et tu restes là à te reposer d’accord ? Allez, ça va passer…calme-toi…

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Andréas
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Andréas
Dim 1 Mar - 23:16


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Bucky & Steven
Du calme. J'aimerais. Vraiment. J'aimerais pouvoir retrouver une certaine paix à cette simple pensée, être capable de faire taire une crise de quelques mots. De simplement pouvoir fermer les yeux et dénier cette crise. Mais ce serait trop simple. Alors quand j'entends Bucky approcher, je ne peux qu'émettre un autre gémissement. Aide-moi. C'est ce que j'ai envie de lui dire, mais le souffle me manque et la douleur m'empêche d'être simplement debout. J'attrape cette main qu'il me tend, la serrant presque douloureusement entre mes phalanges délicates. Bordel Buck, aide-moi. Ma respiration se fait de plus en plus difficile alors que Bucky vient se placer contre moi. Je le laisse faire, gémissant simplement au moment où sa main vient se poser sur ma poitrine. Non, c'est trop douloureux. Arrête. Je sais qu'il tente de calmer ma crise de panique de la sorte… Et il est vrai que pour cette crise, les plus légères, cela suffit… Mais là le simple fait de sentir sa main sur ma cage thoracique, c'est douloureux à crever. Comme si quelque chose comprimait et brisait à mes os. Alors au lieu de me calmer, tout ne fais qu'empirer, tout contre lui je remue, le souffle rauque. J'attrape sa main, me raccrochant à ses doigts désespérément, tentant de lui faire comprendre que rien ne va mieux. Que tout semble de plus en plus douloureux et que la moindre goulée d'air se mérite. Un gémissement douloureux m'échappe alors que je me plaque un peu plus contre lui, basculant la tête en arrière alors que je souffre à chaque inspirations.  Un autre gémissement m'échappe alors que me Buck me laisse contre le comptoir, me disant de ne pas bouger le temps qu'il aille chercher de quoi me calmer. Non… Pars pas sans moi. Me quitte pas. Aide-moi… Heureusement il revient bien vite, tentant de me faire boire quelques gorgées du médicament. J'essaye manquant au passage de m'étouffer. Je ferme les yeux, cherchant à retrouver un souffle normal, alors que Buck vient poser son front tout contre le mien.

Seulement les secondes s'écoulent lentement et rien. Au lieu de se calmer, tout semble empirer. Ma gorge reste douloureusement nouée et ma respiration bien trop sifflante. C'est pas normal. Ça devrait se calmer, d'habitude ça finit toujours par s'apaiser, mais là… Quelque chose ne va pas. J'attrape le col de sa chemise, mes doigts se resserrant violemment sur le tissu. Putain… Aide-moi… J'y arrive pas. J'ai l'impression de me sentir mourir Buck… C'est pas normal. Je devrais aller mieux depuis le temps… Mais c'est loin d'être le cas. Je sens une larme ou deux rouler sur mes joues alors que je panique de plus en plus. Désespéré je m'accroche à Buck, espérant que lui sache quoi faire pour m'aider à me calmer, que lui ait la solution qui arrive à faire cesser cette crise. La panique se mêle à tout ça, ne faisant qu'aggraver le tout. Un gémissement douloureux m'échappe alors que je me laisse aller dans ses bras, mon front posé sur son torse. Aide-moi mon frère, rassure-moi, dis-moi que ça va aller… Bon sang, tout allait bien depuis un mois. Pas une crise, pas un seul pépin… Et là, c'est comme si tout me tombait subitement dessus, comme si mon corps avait décidé que j'avais suffisamment profité et que maintenant, je devais recommencer à souffrir comme un chien. Je me serre un peu plus contre Buck, m'en voulant presque d'être aussi faible, d'être obligé de lui infliger ça… À nouveau.

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Tiny Steve Obsession
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Ven 6 Mar - 18:12
Arlanne de Voûtefeuille a écrit:

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Steve & Bucky


J’aime pas ça. Mais pas ça du tout. Je l’ai rarement vu comme ça. Aller aussi mal, et avoir autant de peine à respirer. J’en ai connu, de ses crises, j’ai passé des nuits à veiller sur lui, pendu à ses poumons, à vérifier qu’il respirait toujours, qu’il pouvait continuer à…vivre tout simplement. Mais aussi cassé que pouvait être son souffle, un filet d’air arrivait toujours à passer. Suffisait qu’il soit calme, et qu’il prenne son médoc, et en général ça passait au bout de quelques temps, et il finissait par dormir un peu. Ensuite il était à peu près remis.

Mais là, j’ai la gorge nouée rien qu’en entendant ses gémissements de douleur, en le sentant paniquer contre moi et se débattre alors que je suis là, comme si…comme s’il se noyait. Putain. Steve non. Ca me tue de l’abandonner rien que le temps d’aller chercher le flacon qui le soulage en général, et je tombe à genoux près de lui, bataillant avec le bouchon qui finit par voler à l’autre bout de la cuisine. On s’en fout. Je glisse mes bras autour de sa taille et sous sa nuque, et je tente de l’empêcher de trop bouger pour lui faire avaler quelques gorgées de ce truc.

Je lève ensuite le nez vers l’horloge de la cuisine. En général, ça lui desserre la gorge en quelques minutes, pas forcément de beaucoup, mais juste assez pour qu’il puisse respirer assez, le temps que ça se calme. Mais non. Je le garde près de moi, j’écoute sa respiration, et ma boule au ventre devient plus lourde quand les secondes passent et que je sens toujours pas d’amélioration. Merde. Merde j’aime pas ça du tout. Le médoc marche pas. Ses poumons se sont toujours pas dégagés. Steve. Steve je t’interdis ! Chaque seconde semble durer un siècle, et quand le cap de cinq minutes est dépassé, et que je sens son souffle toujours bloqué, je sais que je dois agir. Je pose à nouveau mon front contre le sien, et murmure, le cœur tambourinant dans sa poitrine.

Bouge pas. Bouge pas je vais aller chercher une ambulance. Et interdiction de mourir, t’entends !

Je l’allonge sur le sol et me redresse, détalant dans le couloir, en chaussettes, laissant la porte grande ouverte derrière moi. Je dévale les escaliers jusqu’au type du 3e qui a le téléphone. Je tambourine à sa porte, et heureusement qu’il est encore tôt, et qu’il est pas parti au boulot. En deux phrases et à ma tête, il sait que quelque chose de grave se passe, et il me dit de remonter voir mon frère, pendant qu’il prévient les secours. Je le remercie, à moitié en train de chialer comme un gosse, avant de remonter, en avalant les marches quatre à quatre.

La première chose que j’entends quand je remonte sur notre palier, c’est Steve qui lutte encore pour respirer. J’en chiale presque de soulagement, parce que ça veut dire qu’il est encore vivant. Je retombe à genoux près de lui, et lui caresse les cheveux.

C’est bon…C’est bon mon frère…l’ambulance arrive. On va t’emmener à l’hôpital. On va s’occuper de toi…

Je reste là, à tenter de le rassurer, de lui parler, mais rien que le voir continuer de lutter avec son souffle, ça me tue. J’imagine qu’à peine une ou deux minutes se sont passées, mais j’ai l’impression que c’est mille ans. Merde. Qu’est-ce qu’ils font ? Et le temps qu’ils montent en plus…Oh…oh et puis merde.

Je vais t’emmener en bas, pour leur faire gagner du temps. Calme-toi, je te tiens…je te tiens je suis là.

Je glisse mes bras sous ses genoux et dans le bas de son dos, comme je l’ai fait parfois, sauf qu’ici c’est pas une blague, c’est pas pour rire. Je le hisse contre moi alors que je sors de notre appartement et que je commence à descendre les marches.

T’en fais pas…t’en fais pas, je suis là…

Il est presque bleu, et ses petites mains sont agrippées à mon polo. Ca me tue de le voir comme ça, et je me déteste de rien pouvoir faire d’autre, de pas être celui qui peut le soulager. L’aider. On continue à descendre, et on arrive enfin dans le hall. Je me laisse retomber sur les dernières marches, Steve sur mes genoux, et je le garde contre moi, remarquant seulement que je pleure, en répétant sans cesse.

Me laisse pas…me laisse pas…je t’aime. Je t’aime Steve…

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Andréas
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Andréas
Dim 8 Mar - 11:43


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Bucky & Steven
J'ai l'impression que je vais y passer. Que c'est la fin. Je me sens mourir au fil des secondes alors que je lutte de plus en plus pour arracher ne serait-ce qu'un fin filet d'air. Je n'essaye plus de retrouver mon souffle, de respirer, mais simplement de survivre. Je n'essaye même plus d'aller mieux, mais simplement de rester en vie. Ma gorge se fait douloureusement sèche alors que plus rien ne semble vouloir passer. Tout contre Bucky je me débat, me raccrochant désespérément  à lui. Je sais qu'il ne peut pas faire grand chose de plus et qu'il souffre de me voir ainsi…  Mais me lâche pas. Me laisse pas. Les secondes s'écoulent et mon souffle ne revient pas, pire la crise semble vouloir perdurer. Un gémissement douloureux m'échappe alors que je me sens que rien ne va mieux. Que malgré le médicament, j'ai toujours du mal à respirer, que je continue de lutter,  avec l'affreuse impression de me noyer alors que je suis dans ses bras. Au point que je commence doucement à paniquer. J'ai rarement eu une crise aussi violente, d'habitude ça finit par se calmer, certes ça me force à rester au lit pendant une bonne partie de la journée, mais là… Là j'ai vraiment l'impression que ça me tuer. J'ai mal et tout commence lentement à tourner autour de moi. Tout deviens quelque peu confus… Au point que lorsque Buck murmure pour me dire qu'il va chercher du secours, je n'arrive même pas à prononcer le moindre mot ni même la moindre plainte. Je voudrais le retenir mais j'en suis incapable. Ainsi je me retrouve allongé sur le carrelage glacé de la cuisine, à lutter alors que Bucky quitte en hâte l'appartement, descendant très certainement jusqu'au troisième. Me laisse pas… Je me recroqueville alors que je lutte de plus belle, le sang battant violemment à mes tempes, mon souffle devenant de plus en plus rauque. Je suis en train de me noyer, bordel. L'angoisse vient lentement me saisir la gorge alors que les secondes passent et qu'il ne revient pas. Me laisse pas tout seul… Pas comme ça. Les sanglots obstruent un peu plus ma gorge alors que mes ongles raclent frénétiquement le sol. J'essaye de me raccrocher à quelque chose, n'importe quoi qui pourrait me rassurer. Mais c'est à peine si je peux bouger. J'entends ses pas au loin dans l'escaliers. Il revient pour moi… J'essaye de l'appeler, mais rien. Juste une autre respiration douloureuse. Sa main se pose dans mes cheveux et il tente de me rassurer, me disant qu'une ambulance va finir par venir… Qu'on va s'occuper de moi, que ça va aller… J'aimerais, Buck, j'aimerais. Ma vision se trouble et je me sens d'un coup comme terriblement fatigué. Comme si mon corps refusait de se battre, qu'il baissait simplement les armes. Non, non… Pas comme ça. Allez, un effort ça va finir par passer. Par s'arranger. J'arrive à lever les yeux vers Buck alors qu'il passe ses bras autour de moi, me soulevant sans la moindre difficulté. Un léger gémissement m'échappe alors que je me retrouve tout contre lui, agrippant désespérément son polo. Me lâche pas Buck… Lentement mes yeux se ferment alors que je me sens de plus en plus fatigué.Tout se brouille et je peine même à entendre ce qu'il me dit. Je crois qu'il tente de me rassurer, mais je n'en suis pas sûr. Car au fur et à mesure qu'il descend les escaliers, je peine à rester conscient. Lentement mes doigts perdent la prise sur son polo et lorsque nous arrivons en bas de l'escaliers, tout ce que j'entends avant de sombrer complètement c'est un dernier "je t'aime."

Lentement je rouvre les yeux, constatant avec un certain plaisir que je respire correctement à nouveau. Je prends une grande inspiration, simplement pour savoir le plaisir de ne pas avoir à se débattre pour respirer. J'ai un faible sourire à cette pensée avant de soupirer. Je plisse les yeux face au soleil de l'après-midi qui englobe la pièce, la réchauffant doucement, avant de chercher Buck. Je croise alors son regard et le découvre dans un sale état. L'angoisse se lit encore sur ses traits étrangement fatigués et je note même qu'il n'a pas pris le temps de repasser à l'appartement puisqu'il porte encore la même tenue que ce matin, les chaussures toujours manquantes. T'as pas bougé de là, pas vrai ? Pas avant que tu ne sois sûr que j'aille bien… J'ai un autre sourire plus, un plus triste peut-être, un de ceux qui transmet autant de tendresse que de regrets. Pardon de t'avoir infligé ça, encore une fois, pardon d'avoir été faible, pardon pour tout…

"Je viendrais bien moi-même te rassurer… Mais j'ai pas la force de me lever… Tu veux pas approcher un peu ?"

Il esquisse un faible sourire avant de se lever et s'approcher. J'ai envie de l'embrasser, de lui dire que ça va, je suis toujours en vie et qu'il ne va pas me perdre… Mais ici je ne peux pas. Alors à la place je l'attire contre moi et l'enlace comme le ferait un frère avec son ainé. Je ferme les yeux et soupir, heureux d'être à nouveau dans ses bras sans être au beau milieu d'une crise.

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Sam 14 Mar - 11:35

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Steve & Bucky


Je l’ai connu mal. Je l’ai connu très mal. J’ai passé des nuits l’oreille aux aguets quand il allait pas bien, que ce soit pour son cœur, son asthme ou je sais pas trop quoi. J’ai cavalé dans toute la ville pour chercher ses médicaments à pas d’heure, appelé le médecin un peu n’importe quand. Mais jamais, jamais j’ai eu aussi peur que là. Avec cette crise. Ce sentiment horrible de le voir totalement cassé par cette saloperie, de sentir qu’il lutte tellement pour chaque bouffée d’air, pour juste…survivre. C’est juste horrible à voir et encore plus horrible de voir que rien marche. Ni le fait que je l’aide à respirer, ni les médocs qui d’habitude fonctionnent plutôt bien. Là c’est pire que tout, et j’ai peur comme jamais. Peur du pire, peur qu’il me laisse. Putain Steve non…tu peux pas. Tu peux pas me faire ça ! Je te l’interdis t’entends ! Tu meurs, mais je vais te chercher en enfer et je botte le cul pour m’avoir laissé seul.

Alors je suis là, assis sur les marches dans le hall, chialant comme un môme, en train de tenir Steve dans mes bras, en lui répétant que je l’aime, et en le suppliant de pas me laisser. A part ma famille, il est la personne qui compte le plus pour moi sur cette planète. Mon frère. Mon meilleur ami. Mon amant. Mon amour. Mes sanglots redoublent quand il ferme les yeux. Non. Non me fais pas ça ! Non je t’interdis ! Non ! Heureusement il respire toujours, il a juste l’air…inconscient. J’ouvre encore un bouton de sa chemise, continuant à lui parler, les yeux trempés de larmes, et je relève seulement la tête quand je crois entendre le bruit de l’ambulance quelques secondes plus tard. C’est vrai ? Mes oreilles sont pas en train de me tromper ? Oh non c’est eux ! J’ai un léger sourire soulagé, mes sanglots redoublant quand je me dis que ça y est, ils vont s’occuper de lui. Qu’il est sauvé.

L’ambulance s’arrête dans un crissement de pneus et les secouristes sautent sur le trottoir. Je me lève et porte Steve jusqu’à eux, alors qu’autour de nous des voisins commencent à passer la tête par les portes ou les fenêtres. On me prend Steve des bras pour l’allonger à l’intérieur, et ils commencent à l’examiner rapidement pendant que je reste comme un crétin, debout derrière l’ambulance, à les regarder faire, et à répondre à leurs questions. A force, je connais le dossier médical de Steve quasiment par cœur de toute façon. Mon cœur tambourine alors qu’ils s’activent sur lui et que je sais toujours rien. Jusqu’au moment où ils me disent qu’ils vont devoir l’emmener mais qu’il va s’en tirer.

D’une petite voix je demande si je peux aller avec eux et ils me font signe de monter. C’est seulement quand on a démarré que je me rends compte que je suis en chaussettes. Ce qui fait doucement rigoler les secouristes, une fois qu’ils l’ont remarqué, après avoir fini de s’occuper de Steve. Et je me mets à rire aussi, entre mes larmes, maintenant que je sais qu’il sera sauvé.

Quelques heures plus tard j’ouvre les yeux quand j’entends sa voix qui s’élève doucement dans la chambre. Je m’étais même pas rendu compte que j’avais piqué du nez… Je le regarde et souris, tellement soulagé de voir qu’il…qu’il est revenu. Qu’il est là. Il a une foutrement sale gueule mais…il est vivant. Je me lève sans me faire prier et viens m’approcher de lui, le serrant à l’étouffer contre moi.

Putain Steve tu me refais jamais ça ok ? Jamais ! j’ai cru…j’ai cru que…oh putain…plus jamais hein !

Je suis à deux doigts de chialer de plus belle mais de soulagement cette fois. Je meurs d’envie de l’embrasser mais pas ici…alors je le garde juste contre moi et je lui murmure que je l’aime à son oreille, pour que personne puisse l’entendre…

Sauf que je relève la tête. Un bruit de talons dans le couloir. Des bijoux qui tintent. Maman. Je me redresse et j’ai à peine le temps de jeter un œil à la porte qu’elle s’ouvre et que ma mère entre dans une tourbillon de cheveux roux et de perles de verre.

Oh mon dieu Steve, mon chéri, tu nous a fait une peur bleue ! Et toi James, ça va ? Oh vous avez une mine à faire peur tous les deux !

Elle dépose un immense panier sur la table et s’approche de nous, déposant un baiser sur mon front en posant ses mains sur mes joues, et faisant pareil pour Steve, s’asseyant de l’autre côté du lit et le recoiffant doucement.

Mon pauvre trésor… Heureusement que tu n’as pas été seul quand c’est arrivé… Oh j’ai été morte d’inquiétude quand tu m’as appelée mon chéri. Ah oui je t’ai ramené des chaussures. Bon j’ai pris une paire de ton père, mais ça suffira pour que vous rentriez à l’appartement…D’ailleurs il rentre avec un collègue ce soir, pour me laisser la voiture.

Elle sourit à Steve, avec son air de mère poule qui veille sur ses poussins. Elle a toujours considéré Steve comme le dernier de la portée, et encore plus depuis qu’il est orphelin. Comme ces histoires de chienne qui adopte un chaton perdu…

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Andréas
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Andréas
Dim 15 Mar - 11:33


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Bucky & Steven
Un simple rire m'échappe alors qu'il me serre dans ses bras, ne cessant de me demander de ne plus jamais lui faire une frayeur pareille. Et plutôt que de lui dire qu'avec les années ça ne risque pas de s'arranger, je préfère simplement me serrer un peu plus contre lui et de le rassurer en disant que c'était la dernière. Qu'après il n'allait plus rien m'arriver. Qu'il n'y aurait plus de crises ou quoi… Je ferme les yeux et apprécie simplement d'être tout contre lui, esquissant un sourire alors qu'il me chuchote à peine qu'il m'aime. Moi aussi, moi aussi… Pendant quelques minutes je me refuse de le lâcher, de peur qu'il disparaisse, qu'il me laisse… Jusqu'au moment où ce dernier relève subitement la tête, visiblement alerté par un bruit… À regret je m'éloigne de lui avant de reconnaître ce bruit qui me semble étrangement familier… Un entrechoquement mélodieux de bijoux en verre… Oh. Ça ne peut être que… Madame Barnes. Je lève les yeux vers la porte et découvre effectivement la mère de Bucky qui entre dans la chambre avec cet agitation qui la caractérise tant. La tornade rousse, c'est ainsi que ses quatre fils aiment la surnommer, et je dois avouer qu'à chaque fois, cela m'arrache un sourire. Toujours à s'agiter, à faire tinter les perles de verres qu'elle porte autour du cou, ne cessant de parler de tout et de rien… Certains la trouvent aussi agaçante que fatigante… Mais personnellement je n'arrive qu'à apprécier cette femme… Peut-être est-ce du au fait qu'elle ne cesse de me considérer comme son cinquième fils, le petit dernier un peu fragile dont il faut prendre soin. Au point que tout les hivers j'ai le droit à un pull et une écharpe, qu'elle a pris le temps de tricoter… C'est limite si elle ne me demande pas de l'appeler "maman"…

Je n'ai pas le temps de la saluer qu'elle commence déjà me dire à quel point elle a eu peur pour moi, qu'on a une sale mine… Bref, une vrai mère qui s'inquiète pour ses petits. Elle dépose un immense panier sur la table avant de venir s'assoir à mon chevet, déposant un rapide baiser dans mes cheveux, ses mains sur mes joues. Je la regarde quelque peu gêné alors qu'elle commence à tenter de réarranger mes cheveux, bataillant pour tenter de discipliner mes mèches blondes.

"Je vais bien Ma… , elle a peine le temps de froncer les sourcils que je me reprends, Caitlinn… Heureusement que Buck était là… Mais ça va… C'était juste une petite crise… Je vais bien, vraiment."

Je croise rapidement son regard, ne pouvant y lire que l'inquiétude d'une mère. Je sais, elle sait que je tente de minimiser le truc… Mais elle n'est pas dupe. Elle connaissait ma mère et elle sait que je traîne à peu près tout ce qu'elle avait. Et ça se voit dans son regard. Au milieu de toute cette inquiétude, y'a ce petit éclat de pitié. Celui qui semble dire "mon pauvre, tu ne mérites pas ça." Ça se sent dans cette volonté qu'elle a de vouloir faire de moi un de ses fils, de se dire, c'est juste le dernier, certes il est un peu plus faibles que les autres… Mais c'est pas grave. C'est Steve. Et j'apprécie ses attentions… Mais j'ai du mal à supporter de voir cette pointe de tristesse dans son regard. Parce qu'elle sait qu'au fond, elle ne peut rien pour moi, et que malgré les pulls, les bocaux et les paniers-repas.. Ça ne va pas s'arranger… Elle reste quelques secondes à me regarder avant de tapoter gentiment ma joue. Je lui adresse un faible sourire tandis qu'elle se lève, recommençant à faire tinter les perles en verre.

"Petite crise, petite crise… Il n'empêche que t'es au lit, et que tu as la mine de quelqu'un qui ne mange rien… Pourtant je ne cesse de dire à James de faire attention à ce que tu manges correctement… Mais est-ce qu'il m'écoute ? Non ! Regarde toi mon trésor…"

Je n'ai pas le temps d'argumenter ou quoi, qu'elle commence à sortir de quoi nourrir une armée… Je pousse un discret soupir avant de jeter un regard à Buck, lui demandant silencieusement si elle va réellement… Oh oui, elle va réellement. Elle me tend un cookie que j'attrape du bout des doigts. Je le considère vaguement du regard, encore un peu nauséeux alors qu'elle m'ordonne de manger. J'obéis avant de croquer dans le biscuit. Je mâchonne en silence avant de casser le cookie en deux par réflexe et d'en donner la moitié à Buck. Et là sacrilège. Elle me regarde comme si je venais d'embrasser sous ses yeux son propre fils. Mon regard passe du cookie à elle avant qu'elle commence à s'agiter dans un tourbillon de perles qui s'entrechoquent.

"Mais ! Le but ce n'est pas que tu fasses manger James ! Il est pas bon mon cookie que tu en donnes la moitié à James, c'est ça hein ? Tu veux briser le coeur de ta pauvre mère, c'est ça, hein ? Et toi, si tu veux un cookie tu te sers, mais tu évites de lui retirer le pain de la bouche."

Je la regarde, ayant subitement l'impression d'avoir déclenché l'apocalypse. Je balbutie quelque peu avant de simplement jeter un regard désolé à Buck, qui se contente de lever les yeux au ciel.

"Non mais… Ils sont bons, c'est juste que… J'ai pas vraiment faim… J'ai encore un peu mal au coeur alors…
- Mais faut que tu manges mon petit ! Si ça continue on va finir par voir au travers… Déjà que je peux compter tes côtes… Ne va pas me donner plus d'inquiétude que ça… Alors mange."

Je baisse les yeux presque honteux, alors que je croque à nouveau dans le biscuit. Bon sang, face à elle j'ai vraiment l'impression d'avoir dix ans… Alors que je viens de fêter mes vingt-et un ans y'a pas deux jours… C'est dire. Satisfaite elle me regarde grignoter avant de me demander si je sors ce soir. Je hausse les épaules.

"Je n'en sais rien… Ils vont peut-être me garder en observation pour la nuit…"

Car au vu du pansement au creux de mon bras… L'infirmière est déjà passé pour la prise de sang… Donc je pense que niveau examens… Tout doit être fait… Inquiet à l'idée de passer une autre nuit ici, je grignote en silence, ne cessant de me ronger les sangs.

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Dim 29 Mar - 20:27

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Steve & Bucky


Jamais, jamais j'ai eu aussi peur qu'aujourd'hui. Le genre de peur qui coupe le souffle, qui colle la nausée, qui rend groggy comme après s'être pris une bonne droite. Les pensées sont pas claires, on réfléchit pas correctement, et on est loin d'être logique. Depuis le moment où j'avais fixé mon regard sur l'horloge, voyant que sa gorge se libérait pas après avoir pris son médicament, c'est dans cet état que j'avais été plongé. Et c'est seulement maintenant que je sors. Comme si je pouvais enfin respirer normalement. Penser normalement. Libéré d'un poids. La vache, j'ai envie de le serrer contre moi à l'étouffer, l'embrasser pendant des heures, caresser son visage, faire courir mes doigts sur sa peau. Mais je peux juste le serrer dans mes bras comme un frère. Comme un frère et rien de plus. Ce qui me tue. Alors je murmure ce que je pense, ce que je ressens, vu que je peux pas lui montrer par des gestes... Et je compte bien me rattraper une fois qu'on sera rentrés, à plus le lâcher pendant un jour ou deux. Au moins.

Mais ma mère me coupe dans tout ça en arrivant comme une tornade, ramenant avec elle de quoi nourrir tout l'étage, au moins. Avec des choses délicieuses, évidemment. L'amour que ma mère nous porte se mesure à quantité de victuailles qu'elle nous ramène...et on frôle l'adoration. Et en même temps ça m'a toujours fait plaisir la façon qu'elle a eue d'accepter Steve dès qu'elle a compris à quel point il comptait pour moi étant gosse. Et encore plus quand elle a appris pour sa santé fragile et celle de sa mère. Je me rappelle des fois où Steve passait quelques jours à la maison quand sa mère était trop malade pour s'occuper de lui, et qu'il dormait tête bêche avec moi dans mon lit. Et que je le réconfortais en lui disant que sa maman allait aller mieux quand il pleurait la nuit. Ou plus tard, toujours là pour veiller au grain, surtout sur les derniers jours...et après l'enterrement aussi. Elle est comme ça, et je l'aime pour ça, même si ça met Steve parfois mal à l'aise.

Là elle nous embrasse tous les deux, s'occupant de lui et je souris quand Steve bafouille, les joues rouge pivoine. Enfin, quand elle commence à remettre en question le fait que je m'occupe pas de lui, je riposte.

Eh maman c'est pas vrai! Je fais gaffe à ce qu'il mange trois fois par jour! Je t'assure! Mais il a un appétit d'oiseau et il peut pas se forcer sinon il se sent pas bien!

Là je suis en pétard. Sérieusement, ça fait dix ans que je le surveille,tous les jours, et elle pense sérieusement que je vais le laisser mourir de faim? Moi qui passe mon temps à veiller au grain? Oh elle peut m'insupporter par moments. M'énerver autant que je peux l'aimer. On s'imagine facilement ce que ça peut donner quand on connait le phénomène mère Barnes. Enfin, comme une bonne mère poule elle commence à lui donner la becquée à coups de cookies. Et je me marrerais presque en voyant le changement dans l'expression de ma mère quand elle le voit casser le biscuit et m'en tendre un bout. Oh mec, si tu savais ce que tu viens de déclencher...

Maman! Maman calme-toi! Tu sais très bien que tout le quartier se damnerait pour tes cookies! D'accord? Alors tu vas te calmer, mère. Steve a été salement secoué, c'est normal qu'il soit encore un peu vaseux...

Je soupire, sachant que j'ai de toute façon perdu la bataille. Le mieux c'est d'attendre qu'elle se fatigue elle-même. Et après l'énervement elle passe à l'étape deux, à savoir faire culpabiliser. Et il faut avouer qu'elle est très, très douée à ce jeu-là. Et Steve se laisse faire docilement. Et elle sourit enfin une fois un cookie mangé en entier. Alors, comme si elle estimait avoir accompli son devoir de mère nourricière, elle se relève et se penche vers moi, m'embrassant sur le front.

Bon mon chéri, je vous laisse. James, tu fais attention à lui et tu m'appelles quand vous rentrez d'accord? Steve, tu manges hein? Pour me faire plaisir! Allez, reposez-vous bien tous les deux!

Elle donne un autre baiser à Steve et file dans le couloir. Je souris à Steve, et m'apprête à ouvrir la bouche pour lui parler quand j'entends à nouveau le bruit des talons et des perles. Je hausse un sourcil, regardant la porte, avant de voir maman entrer à nouveau.

Je suis grue, j'ai oublié mon sac à mains. Maintenant je pars pour de bon. Et vous mangez hein? Steve, je compte sur toi!

Je la regarder partir une bonne fois pour toutes cette fois, et me lève pour aller baisser les stores de la vitre qui donne sur le couloir. Comme ça, personne ne peut nous voir de l'extérieur. Et les infirmières toquent de toute façon. Je reviens m'asseoir près de Steve et pose mon front contre le sien, lui caressant la joue avec mon pouce.

Mon frère, c'est la dernière fois que tu me fais ça t'entends? La dernière. Sinon jte tue moi-même, et jte ressuscite. Enfin, avant tout ça...viens-là...

Je l'attire très doucement contre moi et je pose lentement mes lèvres sur les siennes, les caressant de longues secondes avant d'oser enfin glisser ma langue. Oh qu'est-ce que ça m'avait manqué...

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