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Toi qui entre ici, abandonne tout espoir
 
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 :: Autres RP -Ras le bol du mal de mer ! :: Damian & Sanja Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Winter Wonderland

Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Mer 28 Oct - 18:59

Winter Wonderland

Ok j’avais merdé. J’aurais pas dû me barrer, ça lui a fait du mal, et mine de rien, ça m’a bouffée de savoir que je l’avais blessé. Vraiment. Qu’il a souffert de voir que j’avais déserté son appart et son lit, laissant juste quelques pancakes en guise de consolation. Et d’avoir embarqué son caleçon en prise de guerre. Et…moi aussi ça m’avait tuée quand il s’est pas pointé au restau le lendemain, et que j’ai passé la journée à guetter par le passe plats, comme un teckel qui guette le retour de son maître par la fenêtre.

Je me rappelle encore de mon sourire totalement niais et soulagé quand il s’est enfin montré, comme si de rien n’était, et le sourire encore plus niais quand j’ai vu que ma tentative de corruption/rachat totalement intéressée à coups de fondant au chocolat absolument et honteusement calorique. Avec un petit message d’excuse. Je suis vissée à la petit lucarne, pour regarder sa réaction face à l’assiette que je lui ai fait envoyer. Et j’ai été tellement soulagée quand je l’ai vu rire. Et dévorer mon dessert avant de venir me rejoindre. La vache…c’est bizarre mais…je me suis rendue compte à quel point…ça m’aurait fait chier qu’on…qu’on se parle plus. Qu’on se voie plus. Et c’est…la première fois que ça m’arrive…depuis des années. Voire…depuis…toujours. Et dans un certain sens, ça me faisait même peur. Parce que, pour une fois, je… me suis attachée à quelqu’un.

C’est pour ça que j’avais accepté sa proposition d’aller au marché de Noël avec lui. Et au final, c’était une bonne idée. On s’est promenés entre les stands, on a discuté, on a mangé des cochonneries et on a fini par se battre comme des gosses dans la neige à propos d’un bonnet débile. Et bizarrement…ça faisait des semaines. Voire des mois. Peut-être même plus que…que j’avais pas passé un moment comme ça. A oublier un peu le bordel dans ma tête. La douleur qui me vrillait toujours le ventre. Une sorte de pause, où tout ça, avait été mis de côté. Et ça m’avait fait tellement de bien. Comme pouvoir respirer à nouveau après être restée en apnée si longtemps.

A la fin de la journée, alors qu’on était en voiture pour revenir à la maison, dans notre patelin, on discutait des fêtes, de Noël, et autres, et il m’a dit qu’il avait rien de prévu pour le réveillon. Qu’il comptait traîner devant une série ou un film. Alors je lui ai proposé d’une petite voix s’il voulait…qu’on le passe ensemble, vu que j’étais brouillée avec mes parents, et que nos rapports englobaient pas de trêve festive. J’avais pas quitté la route des yeux, guettant un peu nerveusement sa réaction. Après tout, il aurait ptet envie de faire mieux que de traîner avec moi.

Et je souris comme une conne quand il me répond qu’il serait super content de cette soirée.

Tu verras, je te prépare un vrai repas de réveillon suédois. 100% traditionnel garanti. Et…on fera ça chez moi. Histoire d’avoir ma cuisine et tout mon matériel… Et cette fois…On va dire que c’est toi qui ramènes le dessert ? Ou tu préfères que je m’en occupe aussi ?

Et quelques jours plus tard, ça y est. On est le soir de Noël, et tout est prêt pour accueillir Damian. Je me suis un peu maquillée et j’ai même sorti une robe. Bon on est clairement pas dans une robe de soirée, mais elle est noire et simple, du genre passe-partout. Le jambon dore gentiment dans le four, et sur la table devant moi s’étalent des boulettes de viande, des harengs marinés, des saucisses, et d’autres trucs qui donnent l’impression que j’attends un régiment. Le vin est déjà ouvert et respire calmement, pendant que je lutte pour empêcher Takk de se choper un hareng discrètement. Et je sursaute quand j’entends toquer à la porte.

Toi le gros, si tu t’approches de la table je te transforme en chapka, c’est clair ?

Je fais un petit geste pour lui montrer que je l’ai à l’œil avant d’aller ouvrir. Et je mentirais en disant que je suis pas un poil nerveuse, là maintenant tout de suite…

© ONE MORE TIME.
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Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Jeu 23 Avr - 16:07
Putain je me sens pas bien. Mais…vraiment pas bien. Pas malade non mais…j’ai le trac. La vache, ma vieille, à ton âge tu flippes encore comme une collégienne. En fait c’est même pas ça. J’ai jamais flippé comme une collégienne avant…maintenant. De toute ma vie, la question des mecs a bien été quelque chose sur lequel je me suis pas attardée longtemps. Dès le début, j’avais Yngve. Mon meilleur ami. Sauvage, comme moi. Et aussi le seul que je trouvais pas totalement con. Forcément, à traîner ensemble tout le temps, quand on est devenus des ados, avec les hormones qui nous travaillaient…Mais je regrette rien. Je garde de beaux souvenirs de ma première fois, dans la forêt, sur une couverture à regarder les étoiles. Et des autres fois aussi, dans sa bagnole, quand il a eu les moyens d’en avoir une. Dans le restau fermé, quand je piquais la clef à mes parents, et j’en passe… Et puis je suis partie. Le laissant derrière moi. Il m’a manqué, c’est sûr, mais je suis arrivée à vivre sans lui. Et puis on s’appelait ou on s’envoyait des textos. De toute façon, on s’était jamais rien promis.

Et puis pendant mes années à l’étranger, y’a eu tous ces beaux visages, ces belles rencontres, pour une nuit, pour une semaine, qui restaient des souvenirs sympas, mais que je quittais sans regrets quand je sentais qu’autre chose m’appelait plus loin, ailleurs. Je laissais un garçon ou deux dans chaque ville où je passais, avant de boucler mes bagages, les foutre dans ma vieille bagnole, et de repartir, ailleurs.

Après je suis rentrée. Ma sœur. Sa maladie. Le restau, que j’ai repris. Manque d’occasion, pas la tête à ça. A part avec Yngve. Mais revenir entre ces bras, c’était comme rentrer à la maison. Un endroit chaud. Rassurant. Où on se sent bien et à l’abri. Comme un bon bain chaud. On trompait notre solitude à défaut d’avoir quelqu’un de réel à tromper…

Sauf que ce yankee est arrivé et il est… différent de tous les autres. Con. Avec un humour de merde. Bordélique. Vantard. Mais…drôle. Gentil. Le seul qui…a cherché un peu derrière le masque. Qui…s’est pas arrêté aux évidences. Et là il est à ma porte et j’inspire un grand coup avant d’ouvrir. Il s’excuse d’emblée d’être à la bourre, et je souris en le voyant tenir une boîte à la main. J’ai un grand sourire sans même y penser alors qu’il s’approche de moi et je l’accueille en lui faisant la bise, à l’européenne.
Je ris doucement en l’entendant faire un commentaire sur l’immense débauche de nourriture que j’ai cuisinée, et je hoche la tête quand il me tend sa boîte et me donne quelques consignes.

Oh super, t’as pensé au dessert ! Tu nous as ramené quoi ?

Il me parle de frigo, mais ici on a plus simple. J’ouvre mon balcon et je pose simplement la boîte sur une des chaises en bois qui s’y trouve, avant de refermer.

Congélateur naturel ! Et pour la bouffe ouais je…je sais que j’en fais toujours trop…quand tu gères un restau c’est dur de te limiter à deux portions en f…Mais c’est qu’il t’aime bien en fait !

Je suis épatée. A peine le dos tourné, et Takk est venu s’incruster. Sauf que là où ça change de d’habitude, c’est que mon gros matou est pas du genre sociable à part avec moi. Il vient renifler, et souvent il se barre dans son panier, à observer la course du monde depuis son piédestal au-dessus du chauffage. La bonne planque, d’où il peut observer les pigeons. Et là, monsieur ‘’je suis trop bien pour le commun des mortels’’, ce vendu, est en train de faire le matou de salon, à ronronner comme une locomotive sous les gratouilles de Damian.

On dirait que t’as la cote ! Et il s’appelle Takk. Comme l’album de Sigur Ros…C’est dingue d’habitude personne arrive à le toucher plus de quelques secondes. Après il se barre…

Je souris en coin en les voyant faire leur petit numéro de séduction et j’attends qu’il ait terminé pour l’emmener vers la table. J’ai mis toute la déco de Noël de quand j’étais petite et qui était restée au restaurant. Et bizarrement, je suis pas triste. Non, c’est de beaux souvenirs de gosse qui ressurgissent entre les rennes en bois, les chandeliers en métal doré et autres… Takk est sur ses talons alors qu’il examine tout ce qui est sur la table.

Là, t’as des saucisses. Ici des boulettes de viande. Là des harengs marinés. Quelques salades…mais surtout…Prends juste le gros pour pas qu’il traîne dans mes pattes pendant que je cherche la pièce de résistance…

Je file dans la cuisine où j’ai entendu le four bipper. J’ouvre la porte et les effluves du jambon mariné envahissent l’appart. J’attrape mes maniques et ramène le plat que je pose au milieu de la table.

C’est le plus petit que j’ai trouvé…Allez installe-toi !

Je commence à découper le jambon avec des couteaux ramenés du restaurant, après avoir enfilé un tablier pour pas me tâcher, et je souris en le servant.

Cherche pas…y’a pas de ketchup ici…
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Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Jeu 23 Avr - 16:07
Je me détends petit à petit quand je le vois faire son Damian, et être à l'aise chez moi. Bizarrement, c'est presque...normal qu'il soit là, à baver sur la montagne de bouffe que j'ai préparée mais être trop poli pour attaquer le festin. Même Takk passe à l'attaque, et on dirait presque que c'est son chat à lui. Ou alors le gros est en train de nous faire un numéro de solidarité masculine. Enfin du calme boule de poils, point de vue masculin on repassera, vu que ton service trois pièces est pas complet. N'empêche, le temps de mettre le dessert au frais, et que Damian ôte son manteau et ses chaussures, le gros est devenu son nouveau meilleur ami à poils. Et je suis à la fois amusée et vexée. Un peu de reconnaissance envers celle qui te ramène des parures de saumon frais et qui change ta litière, bête ingrate!

Enfin, on dirait que le charme du yankee a agi sur lui comme...il a agi sur moi. Putain Sanja arrête on dirait une collégienne. Pour changer de sujet je lui montre les différents trucs que j'ai préparés depuis ce matin et les deux paquets cadeau, un petit et un gros, qui trônent à l'autre bout de la table.

Ca c'est pour après. Si papa Noël me dit que t'as été sage!

Je le laisse avec mon matou pendant que je vais chercher la pièce de résistance du festin, un truc bien de chez nous. Et à son regard quand je le dépose sur la table, il a l'air sacrément intéressé. Presque comme un cartoon, où on voit le personnage qui suit la fumée d'un plat.

Viens, installe-toi! Tu crois que je peux te laisser déboucher le vin?

Je dégaine les couteaux et coupe rapidement une dizaine de tranches...et malgré ça me reste encore plus de la moitié du jambon. La vache...j'ai vraiment eu les yeux plus gros que le ventre. Enfin non, j'ai plutôt eu peur qu'avec sa carrure de montagne, il ait pas assez à manger. Et au final j'ai de quoi nourrir toute l'équipe de foot.

Tu repartiras avec un peu de tout ça hein? Si je tente de finir ça toute seule je vais finir diabétique et avec du cholestérol. Tu voudrais pas me voir finir comme ça?

Je ris doucement et glisse deux tranches juteuses dans son assiette avant de faire pareil et me rasseoir après avoir viré mon tablier. Je pioche différents trucs que je mets dans mon assiette et je relève la tête en entendant la remarque de Damian à propos du bénédicité. Je ris doucement, attrapant mon verre de vin rouge que je tends vers lui pour qu'on trinque.

Tu vas rire ou flipper, mais chez moi, on ne priait pas dieu. Dans ma famille, on croyait aux divinités nordiques. Thor, Odin, Loki... Et...pour planter le décor, et crois-moi si tu veux mais je suis sérieuse... ma famille remonte à loin. Très loin. Mais genre très loin. La légende dit même qu'on serait les descendants de la lignée des vikings et des walkyries qui...sont les enfants d'Odin et de Thor. Et mon grand-père était chef de clan respecté... T'as devant toi une vraie walkyrie, digne descendante de Brunehilde... Impressionné hein?
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Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Jeu 23 Avr - 16:07
Je suis bien. Vraiment bien. Comme si…la main qui me broyait constamment l’estomac depuis la mort de Saga avait desserré le poing. M’avait lâché les basques. Et c’est vraiment cool. J’ai l’impression d’être la Sanja d’avant, encore un peu sauvage, mais qui profitait de la vie sans se poser de questions, errant de ville en ville et de pays en pays. Et… j’avoue que c’est grâce à lui. Le seul qui s’est donné un peu de mal pour batailler. Chercher à comprendre, même un peu, pourquoi je suis comme ça. Enfin, pourquoi je l’étais, comme ça, avec lui. Avant. Avant le rendez-vous le plus catastrophique de l’histoire qui s’est avéré être…plutôt chouette, quand on y repense. A part la crise de larmes dehors dans la neige… et le fait que je m’endorme comme une masse devant son film. Que j’aimerais finir d’ailleurs.

Je souris en voyant sa mine quand je lui annonce que je suis une walkyrie pure souche, et je nous sers. Heureusement, tout ce que j’ai préparé a l’air de lui plaire, et il pioche dans un peu tout. A part dans les harengs marinés, mais je lui en veux pas pour ça. Et comme il a l’air intrigué, et que son article porte quand même sur la Suède, je lui parle alors de ma famille, de mon grand-père Ragnar, un colosse à la longue barbe blanche et des grandes réunions de clan qu’on passait tous dans sa propriété perdue près d’un lac, des histoires qu’il nous racontait sur Sleipnir ou Odin, des repas sur d’immenses tables, de la viande qui rôtissait sur le feu de bois, des runes qu’il nous avait fait tirer alors qu’on était gosses, et que je porte toujours autour du poignet. Eh oui yankee, c’est ça la vie de viking. Et mine de rien, comme en retrouvant Göran, tous ces souvenirs me remontent en mémoire, et ça me fait plaisir de lui en parler. De partager un peu ce qu’a été mon enfance suédoise. Ca doit être tellement différent de ce qu’il a dû vivre, chez lui à la Nouvelle Orléans.

Au final, le temps de raconter tout ça, le repas touche à sa fin. Je le vois reposer ses couverts et presque ronronner comme Takk quand il termine deux filets de harengs que je lui ai gardés.

Merci Yankee. Maintenant t’as eu un bel aperçu de nos plats traditionnels. Pour Noël en tout cas. Parce qu’à Pâques il y en a d’autres et…

Je me tais ensuite. Pâques. Quelques mois, mais…si ça se trouve, il sera plus là. Déjà rentré. Et je sens ma gorge se nouer en me disant que oui, c’était prévu qu’il finisse pas ses jours ici, et qu’un jour ou l’autre il devrait rentrer chez lui. Sauf que…ça me ferait chier qu’il parte. Vraiment. Enfin pour l’instant on va plutôt profiter du reste du réveillon. Je me force à sourire, pour changer de sujet.

Ouais tu vas pas partir les mains vides. Seule j’en aurai pour des semaines. Et y’a des trucs qui se congèlent bien…

Je manque de rougir à son clin d’œil. Venant de n’importe qui d’autre ça m’aurait donné envie de sortir le hachoir pour lui faire passer l’envie de jouer le Roméo de bas-étage, mais lui…je sais qu’il me réserve ça à moi, et juste à moi. Et…ça me plait. On reste quelques minutes sans parler, juste biens, là, le ventre plein, du vin hors de prix que j’ai pris de la cave du restaurant, seule entorse à l’aspect ‘’100% Suède’’ du menu. Mais faut avouer qu’une viande rouge, ça passe tellement mieux avec un bon Bordeaux…

Sauf qu’il se relève et va farfouiller dans son manteau, en me disant qu’il a aussi quelque chose pour moi. Je fronce les sourcils, curieuse. Qu’est-ce qu’il a bien pu trouver à m’acheter ? Je prends son cadeau et lui jette un regard avant de déchirer le papier.

Je suis toujours sage, yankee !

Je baisse les yeux et éclate de rire en voyant le bonnet qu’il m’avait fait enfiler de force au marché de Noël. Alors c’est ça qu’il me réservait ? Et dire que ce con a dû aller l’acheter en douce pendant que j’avais le dos tourné… Je le prends et l’enfile, histoire de lui faire honneur.

Pas mal yankee…profite parce qu’aussi mignon soit-il, je vais pas le mettre tous les jours. Mais j’apprécie…

J’attrape ensuite le premier des deux cadeaux qui sont pour lui, et lui tend. Ok, c’est plus une vanne qu’un cadeau, et je souris en voyant sa tête quand il découvre le caleçon qu’il m’avait prêté, soigneusement lavé et repassé, rangé dans une petite boite.

Allez, et maintenant le vrai cadeau. Je savais pas trop… ce qui pourrait te faire plaisir alors…je me suis surtout dit que t’avais besoin de trucs qui te rappelleraient la maison. Par chance…j’ai pu faire une petite commande à mon fournisseur…qui…enfin ouvre.

Je lui fais glisser le carton et guette sa réaction. Dedans, tout le nécessaire de l’américain expatrié : trois paquets de Lucky Charms, du beurre de cacahuètes, des sortes de bonbons en tige torsadée qu’ils ont dans les films, deux bouteilles de Dr Pepper, de la pâte de marshmallow Fluff, des trucs Hershey, des Reese’s, un mélange dégueu de confiture de fraises et de beurre de cacahuète, des trucs apéro qui me semblent être une insulte à la gastronomie, aux goûts pizza ou cheddar, de la sauce barbecue, de la viande séchée et autres cochonneries...
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Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Jeu 23 Avr - 16:07
Ouais essaie pas de me flatter. J’ai une réputation à tenir dans ce patelin, et ça ferait tache que le dragon se promène avec ça sur la tête non ?

Je souris avant de l’enlever et le reposer sur la table. C’est mignon comme attention. Le fait que ce soit lié…à un moment sympa qu’on a passé ensemble. Même si pour lui ça a fini le nez dans la poudreuse et moi sur son dos. C’était drôle, mine de rien. Il ouvre ensuite le premier paquet avec son caleçon propre, et ris doucement à la remarque qu’il fait.

J’imagine bien… je voulais pas séparer une équipe si efficace. Et je pensais bien qu’il te manquait.

J’angoisse un peu plus quand je pousse l’autre cadeau devant lui, le gros. J’ai peur qu’il trouve ça idiot. Que pour lui, de la bouffe et du soda, ça soit pas vraiment un cadeau. Alors je guette son expression avec inquiétude, et soupire un peu de soulagement quand je vois son immense sourire de pub dentifrice illuminer sa bouille de yankee. J’ai tapé juste. Il se lève, et me fait signe de m’approcher. Je lui obéis, sans râler ou poser de questions pour une fois, et souris quand il vient me prendre dans ses bras avant de fermer les yeux. J’avoue que je suis bien, serrée contre ce colosse, ma tête contre son épaule et mes mains autour de sa taille.

Je suis contente alors ! Et si tu as d’autres trucs que tu veux, t’as qu’à me le dire, je passerai une autre commande…

Il recule un peu son visage, mais me garde toujours contre lui, plongeant son regard dans le mien. Et pendant une seconde, je flippe un peu à l’idée qu’il voudrait en profiter pour m’embrasser. Parce qu’il a le regard langoureux qui va avec. Mais…au final est-ce que j’en aurais pas envie ? Même un peu ? Et je dois dire que…ouais. J’aimerais bien qu’il le fasse. Au final. Et je regrette presque qu’il se recule et qu’il me lâche. Eh oui yankee…je commence à prendre beaucoup trop goût à être dans tes bras…

Ca…ça me fait plaisir…

Il m’aide ensuite à débarrasser les restes du dîner, j’emballe le tout dans des boites et je lui demande ce qu’il veut faire pour la suite de la soirée. Parce que j’aimerais pas qu’elle se termine maintenant. Finalement…j’aime bien quand il est là. Je sais pas pourquoi, et malgré ses vannes de merde. Alors je lui demande ce qu’ils font, chez lui, pour Noël, vu que depuis le début de la soirée on a fêté ça à la mode suédoise. Et il me parle d’un film qu’il regarde tous les ans avec ses parents. Jumanji, un truc avec un jeu de société maléfique.

Présenté comme ça, ça vend franchement pas du rêve. Mais quand il m’assure que c’est pas un film d’horreur, je cède. Soit. Il lance le téléchargement et je lance le film sur ma télé. Plus pratique que de mater ça sur son pc portable. Je me laisse retomber près de lui après avoir cherché son dessert et des assiettes, commençant à découper le gâteau.

Il est super bon. Vraiment. Je lui dis qu’il demande à sa mère si je peux avoir aussi cette recette-là, et intérieurement je me demande comment quelqu’un avec une mère qui cuisine si bien, peut tellement aimer manger de la merde… Ca doit être inscrit dans les gênes de tout yankee. Finalement, le film est bien, vraiment bien. Je rigole avec lui, et je pose même ma tête contre son épaule à un moment. C’est…juste chouette. Apaisant. Ca fait longtemps que je me suis plus sentie aussi bien. Même Takk passe le film sur ses genoux, à dormir comme un bienheureux.

Sauf que le film se termine et que je me retrouve sans trop savoir quoi faire. Il a sûrement envie de partir, il commence à se faire tard. Je lui mets une grosse moitié des restes dans un sac et je le regarde se préparer à affronter le froid et la neige, un peu à regrets. J’ai pas…j’ai pas envie qu’il parte…Je sens que je serai mal à la seconde où je vais me retrouver seule ici. Il me remercie plusieurs fois, et a pas vraiment l’air de vouloir partir non plus, même si j’en sais rien. Sauf qu’au moment où il appuie sur la poignée, et que la porte commence à s’ouvrir, je me précipite presque.

D…Damian je…c’est…peut-être con mais…tu…tu voudrais pas…Rester ? P…pour cette nuit ? J’aurais bien envie de goûter tes céréales chimiques demain au…petit dej. Si tu veux…

Je dois avoir l’air con, ou ridicule, ou les deux. Mais maintenant c’est fait. Heureusement je vois un grand sourire illuminer son visage et qu’il enlève tout de suite son manteau. Bon ben…on dirait que ça lui plaît…de rester. Je lui prends le sac de restes et le met sur le balcon, retenant difficilement le sourire sur mes lèvres.

Je…J’ai ptet un vieux t-shirt à te prêter aussi…et…caleçon propre, tu as ! Mon cadeau était utile tu vois !

Je file à la salle de bains, j’enlève ma robe, mes collants et je vire mon maquillage, avant de retenir ma crinière en une longue natte. Et j’enfile un vieux tshirt de quand j’étais ado, un truc trop grand d’Iron Maiden en guise de pyjama, avec un short à carreaux. En me brossant les dents, je flippe à l’idée qu’il prenne ça pour une invitation, et en même temps…l’autre soir, s’il avait voulu abuser de moi, il aurait pu…Nan. C’est pas un mec comme ça.

Je lui laisse la salle de bains, lui passant une brosse à dents neuve que je gardais au cas où, et lui passe un tshirt de Soundgarden qui devrait être à peu près à sa taille. Et dans lequel je flottais bien au lycée. La vache, ça remonte maintenant…J’éteins toutes les bougies du salon, ferme les volets et les rideaux, et l’emmène dans ma chambre où on se glisse tous les deux sous ma grosse couette.

Bonne nuit Damian…c’était…chouette…de t’avoir.

Je ferme les yeux, le cœur battant plus vite en le sentant à côté de moi. Oh et puis merde. J’en ai envie, je suis grande et vaccinée. Je me redresse, tâtonne pour trouver son visage, mes doigts effleurant son menton mal rasé avant de trouver ses lèvres. Et je pose doucement les lèvres sur les siennes. Un baiser doux, qu’il prolonge tendrement sans rien tenter. Et après de longues secondes je me recule lentement et murmure « Merci pour tout… » avant de venir me blottir contre lui.
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Tiny Steve Obsession
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Tiny Steve Obsession
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Jeu 23 Avr - 16:07
J'ai fait pas mal de conneries. Des belles. Des mauvais choix aussi. Mais bizarrement, pour la première fois depuis longtemps j'ai l'impression que de l'avoir retenu. De le faire rester pour la nuit, et...l'embrasser, est la bonne chose à faire. Ou au moins que je vais pas m'en mordre les doigts. J'ai vu son sourire quand je lui ai proposé de rester, j'ai vu qu'il avait l'air...content que je lui demande. Même si je lui ai rien promis d'autre que de dormir avec moi, et rien que ça, on dirait que ça lui plait.

Il a sagement attendu que je finisse de me préparer, il a rien dit en me voyant sortir en pyjama, signe super subtil pour montrer que je l'ai pas gardé là pour une partie de jambes en l'air, même si l'idée m'a traversé l'esprit, et est allé se changer aussi. Je me retiens juste de rire en le voyant limite à l'étroit dans le t-shirt Soundgarden qui à l'époque m'allait quasiment aux genoux. Il s'est gentiment allongé à côté de moi et a juste fermé les yeux quand j'ai éteint la lumière.

Mon coeur battait vite quand je me suis lancée. Pourtant j'étais pas à l'aise, moi qui d'habitude sais exactement ce que je veux et fais tout pour l'obtenir. J'ai la trouille qu'il le prenne mal. Ou trop bien. Qu'il s'imagine des trucs. Et pourtant j'ai envie. Envie de lui montrer que...qu'il a pris de la place, dans ma vie, ces dernières semaines. Une place que...que j'aime bien. Parce qu'il est différent des autres. Parce qu'il s'est pris le temps de chercher à comprendre. A me comprendre. Même s'il est loin de tout savoir. C'est déjà beaucoup.

Je me suis redressée sur le coude, et j'ai cherché ses lèvres dans le noir du bout des doigts, avant d'y poser les miennes. Là j'ai eu peur. Qu'il prenne ça comme une invitation à plus. Et dans un sens ça pourrait se comprendre. Une nana qui propose de passer la nuit chez elle, on peut concevoir que ça sera pas forcément en tout bien tout honneur. Même si...c'est trop tôt. Et que si on le faisait maintenant, ça casserait quelque chose. Enfin pour moi. Mais non. Il caresse juste mes lèvres avec les siennes, en caressant doucement ma joue. C'est tout. Rien de plus. Pas un mot. Et rien quand je me recule avant de me blottir contre lui. Je souris dans le noir, soulagée, et me blottis contre lui quand je sens son bras me ramener contre lui. Juste un baiser et ça lui a suffi. Y'a rien à dire...je suis vraiment tombée sur un mec bien.

Je dors comme une souche, et c'est seulement Takk qui me réveille pour avoir sa pâtée du matin. Heureusement je suis la seule à l'avoir entendu. Je me glisse hors du lit et souris en voyant Damian, la tête enfouie dans l'oreiller, avant de remonter la couette jusqu'à ses épaules. Et une fois la porte fermée j'engueule quand même le gros pour m'avoir tirée du lit à pas d'heure tout en lui donnant un reste de harengs de la veille. Bon...et maintenant? Je m'adosse au comptoir de cuisine et regarde autour de moi. J'irai bien me recoucher mais je suis bien réveillée... Bon eh ben...petit déjeuner alors... Je m'étire et commence à préparer de la pâte à crêpes, avec la radio en sourdine, histoire d'avoir un fond sonore. Et je sursaute en l'entendant me dire bonjour. J'avoue que ça fait un peu bizarre de le voir en pyjama dans mon appart, la gueule en vrac, mais c'est pas désagréable à regarder.

Salut yankee...

Je souris en le voyant s'approcher. Takk, qui était assis sur le comptoir à côté de moi, super attentif à la recette, se relève et miaule déjà à l'approche de Damian.

C'est ce con de chat qui m'a réveillée. Et comme j'étais plus fatiguée je me suis dit que...je pourrais faire des crêpes pour le petit dej et...

Sans comprendre ce qui se passe je me trouve avec un yankee pendu aux lèvres. J'en manque de faire tomber mon saladier, et je suis paumée entre l'envie de passer mes bras autour de son cou ou celle de lui renverser le bol sur la tête pour se croire tout permis et m'avoir interrompue. Enfin, son baiser dure à peine une seconde et il me regarde comme un idiot, avec des étoiles plein les yeux. Et je peux pas m'empêcher de sourire.

Nan mais c'est quoi ces manières? Tu viens, tu me coupes la paroles, tu m'embrasses sans demander. On est pas au far west! Je devrais te priver de crêpes pour la peine!

Je laisse passer une seconde avant de dire plus doucement.

Et je...suis contente aussi que...tu sois là...

Alors ça veut dire quoi? Qu'on est ensemble? Faut croire. La vache c'est bizarre...et en même temps non. Vers où ça va? J'en sais rien mais j'ai envie d'essayer...au moins un peu...avec lui. Parce que si c'est pas lui, qui? Personne sera assez suicidaire pour se frotter au dragon de cuisine.

J'espère que...t'as bien dormi... Au fait je voulais te demander l'autre fois...tu...voudrais m'expliquer les règles du foot américain? Rugby je sais à peu près...mais votre truc de yankee...

Je fais rapidement cuire le petit déjeuner avant d'installer le tout sur la table basse du salon. J'attrape confiture, nutella, miel et autres et du jus d'orange frais avant de me laisser retomber sur le canapé. Il s'installe près de moi et je vois dévorer la pile de crêpes, comme s'il avait pas mangé depuis des jours. Si encore y'avait eu du sexe pour ouvrir l'appétit, je dis pas, mais vu ce qu'on a mangé hier, qu'il ait autant la dalle... Il a dû ruiner sa mère ce pauvre garçon... Je le laisse ensuite bidouiller la télé pour trouver une chaîne de sport qu'il connaît, et je hoche la tête quand il se lance dans ses explications. Et après avoir un peu hésité, je viens un peu plus près de lui, ma tête contre son épaule, les yeux rivés sur le ballon qui traverse des yards...
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